De voyager librementme fût permisd'entrer par le trou des originesvoir l'animal au pouvoir remarquablesans cavalier et indomptablesous les brumesrévélant à mesure de la montée du jourla respiration matriarche des grands hêtres. Deux fois je me retournaiet repérai le chemin du retourau passage de l'ondinepour ficher dans le sol la planche de cèdre. J'entonnai le chant des âmesles conques ouvertes aux paroles phylactèreset dansailes pieds en sensation de terreles oiseaux de leurs ailes tressant une couronnesur l'eau aux bulles ondoyantesque le pont des réalités encombraitavant que s'agite le mouchoir des au-revoirs. 422
J'ai tondu l'herbe aux pâquerettes invasives en évitant les campanules près de l'amandier puis il y eût le merisier les pommiers les lilas et la glycine, à éviter. éclosion printanière du principe d'amour fulgurant en son apparition cachottier en ses dispositions avec la pousse des feuilles parure encorbellant les mois à venir. J'ai marché dans l'herbe couverte de rosée esquissé quelques mouvements de qi qong inspecté les pots, vasques et bacs des fleurs et arbustes nos respirs. ຈາກນັ້ນ, assis sur la chaise de bois j'ai plongé en errance dans l'immobilité vivante les mains applaudissant les souvenirs surgis de nos jardins croisés en cette vie mienne ໄຕ່ຕອງ le drapé des jours venants, décoction du cosmos, notre père.
Nul n'est hostile quand monte le cri de la nuit mouvance ajustée au crêpe des fascinations. Se parent de mille feux le cœur des Anges et son échanson, l'Inaugural au temps de la moisson. Épuisés et vindicatifs le Sacré par la cheminée le Secret par la parole humaine Tous montèrent dire adieu à notre mère. S'épuisèrent devant pillage à ravaler en commissions occultes les ambiguïtés du massacre des animaux en leurs entrailles. Serions-nous de trop devant l'éclaircie de l'Être à céder notre place à la clarté de l’éther ?
Des mots de cliques et de claques signent le ciel d'ordures clinquantes. Les errances sont légitimées par les propagandes baveuses. Les attaques aériennes abreuvent la nuit du sifflement des bombes. Des tombes retournées fleurissent les fêlures de l'esprit. Il n'y a d'espoir que la petite main poétique clouée sur la porte des granges. Les insectes même se suicident sur les plages abandonnées. Au matin le sol sera recouvert de fiel. Gesticulations entretenues d'êtres dénués d'amour. La mort est là, tenancière cuivrée des cymbales apocalyptiques. L'arbre dresse son squelette sur les plaines suffoquées.
Elle peignait la nuitsur une toile blanchebâtissant son royaumed'invisibles touchesaux vertèbres de son arbre. Lentes et fluidesles coulures de l'espritproposaient leurs sucresໃນ vertigo ຂອງຄວາມຝັນ entre l'air et le monde.Le vent se levala Bête vinten catimini sous la lanternedonner le mot de passeterreau pour un sol pur. Le mufle soyeux du bleu charrettefit trembler l'instantmarqué d'une flammeque l'œil au trait d'unionfît danser sous les étoiles. 415
Au plus fort des choses périssables le piano se fait trompette sur le frisé de ses cheveux regards croisés vers le visage aux rayons ailées. Soutenir le langage pareil au papillon de nuit coulent les notes vers la chambre des romances afin qu'il se souvienne. Les bras révélés sur cette robe noire traversent la Vie au canevas des fluttes agasses le chant soudain jaillit sur la table des tourments.
Ne nous dédaignons pas à l'ombre des tamaris si aveuglé de lumière je te blesse s'échappe le cri d'un lien pour renaître. 414
Haute horlogedes montées de sève, sur les dalles la marcherompt le souffle de la bête. Se recueillent les frèressous leurs capuches de bureprès du baptistère, refuge des chrismés. Suppliantes, les âmes volettententre les piliers de la nefabeilles bourdonnantes en crépusculela nuit bientôt de silence présente. Les ancêtres seront honorésle pain rompusur les dalles propitiatoiresdes mondes soupirants. A même le solvivante lumièreaccordée à celles des autreselle reste là quand rien ne reste. 413