Max M.

Caresse si douce
Sur l’énigmatique entre-mont
Étendu de son long
Entre deux sapins argentés.

Effleure
Douceur subie
L’ouverture en grand
D’une fête outre-mer.

Nappe de verdure
Tout s’habille de neuf
Au grand festin
De l’arrivée au col.

La peur le doute
Le passé même
Basculent d’une bouche louche
Sur le versant où tout bourdonne.

Simplement là
Être repéré par le vautour
Déployant sa voile
Proie de moi en croix.

Flaque floc
De l’eau
Sous ondes fines
À même la soif étanchée.

Pure lune
En gloire
D’avoir en joie
Brandi les épis de la Saint-Jean.

En échange
À même les étoiles
Feindre un soupir
Au sein des crépitements de l’instinct.

La vie afflue
Au pistil d’une mélodie
Rompant le pain
À fleur de fumée bleue.

Puisse délicate attention
Parsemer de fines bougies
La remémoration ascensionnée
De Max le bienheureux.

Et la Terre de s’offrir
Sons du clavecin à l’encan
Recouvrant d’une courtepointe
Le retour d’où l’on vient.

Âme sans fin
Accomplie en Cosmotellurie
Vous fûtes par une danse consumée
Voie lactée d’un silence éternel.


1686

L’automne en liberté surveillée

De fripes et de toc
S’apprête le satrape
À menacer le monde
D’une pluie de missiles
Creusant de trous de vers
La raison onusienne.

Il est toujours comme ça
Le seigneur des outrances
Le coquelet incontinent
Se vantant de cautériser le green
De fleurs rêches
Toutes droites sorties d’un torrent de montagne.

S’offrir la terre
En dernier ressort
Sans échanger le moindre sourire
Matières premières à l’avenant
Ressources énergétiques sur bateau fantôme
Boite de Pandore oblige.

Ce que donnent les uns

Exigence de vie
Signifie l’extrémité du bâton de pluie
À la une à la deux
Les étoiles tintent différemment
Le temps que passent les lunaisons.

Au sortir d’une aventure inssaisie
Débordant de peines et de regrets
Avons été de déconvenue en déconvenue
Sans haine pour le peuple des hommes
Ne pouvant subvenir à notre soif inchangée
Au détour d’une I. Một. de connivence.

Énigmatique enrochement
De promesses et de menteries
Se dresse à flanc d’abîme
La martingale des offres de travail
Orgueil de l’aube et du soir
Plombant notre quotidien.

Filasse pour cuivre verdi
Audible signal du geai
Le matin inaugure les chrysanthèmes
À petits pas dans la cour des grands
Où faire du shoping
À coups de milliards de dollars.

Il fût et il sera
Le roi des sornettes et des rocailles
Le moins à penser
Des choses biaisées
Opercule de cures et de menaces
Sur un air de java.

Un moineau dans l’amandier
Appelle ses congénères
Car les graines déposées
À la criée
Sont prêtes à subvertir
Les tentacules du lierre.

Tes yeux de pleurs vitrifiés
Répondent à la demande
D’un cœur à corps d’aide et de soutien
Caressant de contines fraîches
Les aléas chiffonnés
De nos vies mêlées.

Tous ces mirages
Cette saga des âges
Enduisent de crème bénéfique
Le train-train quotidien
À mesure de la joie elfique
Montant du consenti d’une souffrance portée.

Salées sucrées
Des robes de toutes les couleurs
S’envolent au son du tambour
Livrant oracle inaugural
L’arrivée des scènes fragiles
Nativité et Pâque réunies.

Les souliers claquent
Sur le basalte des dalles
La noisette craque sous la dent de l’écureuil
Au bout du sentier
Dardent les yeux du loup
L’automne entre en liberté surveillée.


1685