Pluie d'étoiles
cette nuit de juillet
à marauder l'Univers
à murmurer leurs noms
ne coûte pas cher à l'insomniaque.
Sagement mis
en place pour de vrai
engager sa responsabilité
augure quelques contreparties
se rebeller est chose pratique
sans griller le feu rouge
l'avenir reviendra toujours
en deuxième semaine.
Traficoter dans le tiroir de la commode
sonne l'heure de l'incompréhension
rêve délirant à même la nuit qui passe
le diable force le sourire.
Une affiche sur le mur
juste une affiche avec des coins qui rebiquent
pour appeler au programme d'été
les enfants en haine de leurs parents.
Désignant du bout de la canne
la montée vers le ciel
il éteint l'affect
et fait disparaître la peur.
Des abeilles par milliers
segmentent au tableau d'honneur
les figures de la répression
pour plus de miel encore
corriger la condition humaine
à petits pas à petits cris
d'une plainte ahurie
emplir la gueule des bêtes fauves
du cou gracile des enfants de l'oubli.
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