Tu me viens ô lune inassouvie

 Tu me viens    
tard le soir
ô lune inassouvie
femme de la contrée
enfant des herbes folles
vieillard familier
dans le miroir
sous la luciole des souvenirs.

Lève les yeux
proche de la torche
au temple des attentes.

Sois Sainte Femme
arc-en-ciel des désirs.

Sois l'enfant
assis sur la margelle du puits.

Sois le vieillard oublieux
aux futiles pensées.

Sois la mèche
qui allume le feu d'être soi.

Sois l'oreiller aux mille grains de riz
en l'accueil de ce qui vient
en allégresse sage
une pincée de sel
sur les lèvres
bras tendus vers l'étreinte
lumière vacillante
du jour à venir.

Sois lune éternelle.


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