Elle a vol à voilede ses yeux à ciel ouvertcaressé les monts et les vallons. Elle a lessivéde ses pleurs les continentsà faire déborder les océans. Elle a marché sur les brisures du tempseffondrement soudainde trou noir en trou noir. Elle a secoué les nuages et les maréesaux quatre points cardinauxde la sainte alliance. Elle caresse les étoilesau vent solaire d'un excès de lumièresans que l'ombre la pénètre. Elle est visité par des corpsde gaz de roches et de ventpour mourir et renaître. Elle rafraîchit d'une once de hasardles élans de la cause premièreessence même de l'homme. Elle est l'ancrage sagede l'existant et du surnatureldanse et passage d'un silence sensé. Elle est boule et tourneen élipse sur elle-mêmechemin à l'issue mystérieuse. Nulle oreille ne l'entenddraperie aux ajours lumineuxenchâssée dans son offrande. Terre ô ma terremère la terre est belleterre ô ma terre. 390