Ubuso nobuso, iwindi eliphindwe kabili, ukukhanya kwe-trefoil

 Itshe nokukhanya. Isho ukuphila njengento eyodwa inganekwane entsha kusukela ekujuleni kwesikhathi. Impilo, kusezigabeni ezintathu ukuthi thina enqaba.

Okokuqala bafuna ukuzivikela ngokomzimba futhi ngokwengqondo, ukuvikela umzimba nokugwema ukuhlakazeka kwezinhloso okuyisisekelo. Lesi yisigaba sokuphila, induduzo nenjabulo.

 Bese unikela empilweni yakhe amagugu omphakathi womndeni, ezenkolo noma ezingomakhelwane. Ngeke sikwazi hlala ebudlelwaneni kuphela, ubuso nobuso.

Okokugcina, ukuthuthukisa i-autonomous consciousness akwenzi ukuhambisana kakhulu nemiyalelo yomphakathi. Kuwukuba ukhululeke ngempela kodwa nokho, ukugcina ukuhambisana nendawo yayo .

Ngokwaluka lezi zakhi ezintathu umuntu ngamunye bese kuba a “akekho”, umuntu onolwazi, bese uzimisele ukubuza imfihlakalo yakho konke .

043

Isisho sezithandani

  Hlala uzizwa ulingana enhliziyweni yakho.
Linganisa ngokupha nokwamukela.
Kuyalingana Ngobunjalo .
Nikela ingcebo yakho. ungafihli
ngobumpofu bakho .
Ungazinikeli "ukugqoka" komunye nomunye.
Ziphakele enala yokuphila,
Yabelana ngayo, kodwa ungasebenzisi kabi ukulamba kwakho .
Ungazibeki icala. Ungabheki a
enecala .
Cela inkululeko, yokutholakala, , yokwamukelwa, ngoba okungenalutho kufana
yini egcwele .
Yabelana ngokuba sengozini kwakho .
Faka engozini ubuhlobo. Zibophezele ekumeni,
ekwenzeni uthando. Isimo siwukuthi
ukuvuleka nokuthobeka. Umkhuba
elokuzidela .
Akukona ukusebenza kwakho, lakho
ukuphelela noma imizamo yakho ebalulekile, Okuningi
ithemba lakho ekupheleleni koThando .
Ubudlelwano bothando kuwumsebenzi, ubuciko,
iholwa umzuzu nomzuzu. Kodwa akunjalo
akuwona ubuciko okufanele uzenze, noma ukulingana neNkosi
kodwa ukuzinikela kulobuCiko noma loMphathi, ucingo
ukuthi wena .
Umgomo awukona ukuba muhle noma wamukelwe, okuningi kwe
ngikugelezele ngokungagodli Ekuphileni .
Vula kwabanye, kwabangaziwa, imoto
namanje, esizinikela ngakho, uyazinikela
kuwe .
Kwangathi Uthando lwakho lungaba yindawo yokukhulula
lokuhaha kwakho okuyimpoqo, kwakho
ukungafani okungenangqondo .
Kwangathi Uthando lwakho lungaba yisibopho sobuningi bakho .
Ngaphezu kwakho konke yibani neqiniso komunye nomunye .

048

Lungiselela izimo ezimbi kakhulu, kubalulekile, kunzima

  Akusho lokho “awu” ?

yebo ukushintsha, kwabangaziwa, ekuhlukaneni, kwe ukungaguquguquki kwethu, ekwesabeni kwethu .

Futhi lezi akuzona izinto eyodwa uyajwayela !

Ukugxuma ebumnyameni, ikhefu, ukuhlangana nezilwane zakhe zangaphakathi, ukwehlela ekubeni wedwa, ekucindezelekeni, uhlale ugxuma ebumnyameni …

Ingozi ingokoqobo : kuyinto ebalulekile, yisikhumba sethu, inhloso yethu, okujwayelekile kwethu kudlalwa !

Ukungena kohlanya. Kwesikwenzayo angiqondi, salokho esingakulawuli .

Futhi okwamanje …  Izwi elincane nje …  ngenhloso elula …  ukushintsha indlela izinto ; ube ukudlula, ukuthola umzimba nomphefumulo owela ukuphelelwa ithemba kanye nokhonkolo, thintana nokufa uqobo ngaphandle kokufa .

Akunasiqiniseko sokuthi sithatha ingozi abangaziwa, ukuthi sigxume ebumnyameni, ukuthi samukele okungaphezu kwalokho noma yini enye iyasethusa. Futhi kungalesi sikhathi lapho indaba umsawu, ukuthi sasingenakukucabanga ukukwazi ukubeka unyawo endaweni engenamanetha ! Ngakho kukhona ” ukuhlehla. “

Balance in the Lutho !

Thola ke ukuthi i-Void iyi-matrix yakho konke ukubeletha , ukuthi iShadow yi-matrix yokukhanya , ukuthula i-matrix yesenzo , ukungabaza kwe-matrix koKholo. Ukuthi kukhona izwe ngemuva kwezwe, a umbono ngemuva kokubona. Isiphepho siwisa olwandle engaziwa, kude ngale “okunye akunakwenzeka” lapho ezozalelwa khona ngempela .

Futhi uma kwakukhona umbandela kukho konke lokhu : phambuka kusukela emzileni wayo ! Ngena endaweni eyimpumputhe. lapho ungaboni khona .

047

Ensemble, nos corps, nos êtres

 I “Corps conscient”, nos sens, sont comme un fin voilier, une barre sensible .

Lorsque l’axe du mât, le poids de la quille, réajustent leur rencontre avec le ciel, l’on s’aimenon sans douleur et non sans risque ! – mais sans se perdre .

Garder son cap, la vigilance du souffle. Equilibrer la barque, regonfler les voiles … Déployer l’être, courir avec le vent, favorable ou contraire .

Appuyer notre coque. Epouser chacun, son propre Mystère, solidaires et confiants, flanc contre flanc .

Aller et venir entre les bras de la vague, se glisser dans le ventre de la mer

S’ancrer an centre de l’essence des choses. Dans les entrailles, dans le Cœur ! Un mouvement et un repos .

Eux-mêmes inscrits dans le mouvement et le repos du l’Univers .

046

Des fleurs à foison

 Des fleurs à foison
figées par la photo
déjà depuis quatre ans
une pelouse en Bretagne
un pan de beauté qui jamais ne s'éteint
des souvenirs accrochés
en plein été
nous revenions du marché
c'était à Tréguier
nous avions rendez-vous avec les amis
et par dessus tout çà
une musique de biniou et bombarde
annonçant une odeur de moules frites
il faisait calme
nos corps étaient sans douleur
les cloches de la basilique se sont alors mises à sonner
sûrement la sortie d'un mariage
du riz que l'on jette
et pour point d'orgue
le bouquet de la mariée
lancé par dessus la compagnie
et rejoignant les fleurs à foison
figées par la photo
depuis déjà quatre ans
une pelouse en Bretagne .

041

Douceur

 Au calme friselis de la rivière
les berges tendres offrent
au promeneur régulier
l'accompagnement marial de l'entrée au temple .

Se penchent les bonnes fées feuillues
laissant leurs ombres arrières projeter en avant leur pollen
gatterie pour animalcules des eaux encore endormies .

La forêt en bordure
ombre de mystère le passage des génies de ce lieu .

Accoudé sur le pont
les odeurs de la nuit mouillée franchissent le parapet
et creusent sur le visage la contemplation des choses faites .

039

Il fût un temps de raison

     Au creux de la maison
où l'œuf représentait
l'éclat magique d'une omelette de champignons
en fricassée s'entend
pour que les hommes rajoutent de l'ail
les femmes elles ramenant les fines herbes du jardin
pendant que les enfants chantaient à tue-tête
"six kilomètres à pied
ça use ça use
six kilomètres à pied
ça use les souliers."

039 bis

     Au creux de la maison

où l’oeuf représentait

l’éclat magique d’une omelette de champignons

en fricassée s’entend

pour que les hommes rajoutent de l’ail

les femmes elles ramenant les fines herbes du jardin

pendant que les enfants chantaient à tue-tête

six kilomètres à pied

ça use ça use

six kilomètres à pied

ça use les souliers.

039 bis

L’idée est forme pure, désincarnée

 L'idée hors du temps et de l'espace.

L'Esprit est ce qui engendre, transforme, met en œuvre les idées. Il est l'apport extérieur dont on ne sait d'où il provient, et qui peut même provenir de l'intérieur.

Le Réel est l'ensemble de toutes les "izinto" qui existent ; il est la chose qui contient et lie et met en œuvre toutes ces choses. Il est le kit reconstitué et qui fonctionne.

Il n'y a pas de réel sans idée puisque ce qui est réel a forcément une forme : l'informe pur est le néant. L'information est au point de complexification du contact avec la matière une sorte de pulsion subliminale venue d'ailleurs et qui pourtant fait poids. Le Réel est donc Esprit ; le Réel est un Esprit qui pense des idées, y compris l'idée de substance par laquelle les idées s'incarnent en choses pour les consciences particulières qui participent de cet Esprit.

Ici sur la photo, il y a les choses qui semblent exister, mais qui pour vraiment exister, c'est-à-dire se pourvoir vers l'extérieur - ex-istere - et se montrer, ont recours à l'Idée, composé complexe rassemblant l'observateur, son intention et l'outil appareil photo. Ainsi la scène prend forme avec l'Esprit débarqué par la sollicitation active de l'inventeur plasticien. Et c'est à ce point que l'on peut parler du Réel. Un Réel, composé de matière ou substance ou chose, d'Idée sollicitante et de l'Esprit.

Du Réel à l'Esprit il n'y a qu'un pas propice à un changement de niveau de conscience, à une stimulation de la raison en vue d'être là, en accord non duel, pour faire un pas de plus.


038

De cet envol délicat

Puissamment et savamment orchestré
en un couple aux ailes d'ange   
le fond du ciel laiteux   
accueille la quête de celui qui   
d'en dessous le filet   
rassemble les énergies   
au printemps de la nouvelle année   
élans à venir   
d'entre les mailles   
pour percer d'un coup sec   
le ventre mou de la sardine   
sans être la risée des rieuses    
prêtes à fondre sur le morceau de chair abandonné   
ultime sacrifice   
des sangs mêlés   
que prône la Vie   
cette Vie en tous ses états   
un doigt de sel sur le pare-brise de l'embarcation   
manière d'accompagner   
d'un bol d'air océanique   
le cri inouï de la délivrance.   

   
 037 

Le bonheur 1

      Le bonheur est une demande légitime. Seul un homme heureux a une chance de rendre les autres heureux.

Il est important de comprendre que c’est en soi que tout se passe et que les évènements extérieurs n’existent pour soi que de la manière dont on les reçoit.

Nous pouvons, à force de travail psychologique, modifier, améliorer, rendre plus satisfaisant certaines formes de notre conscience en passant en revue toutes les pensées, les humeurs, imizwa, les états d’âme, les peurs, les désirs, les joies, les peines, les envies, les refus dont nos existences sont tissées. Nous pouvons nous préoccuper de diminuer la puissance des souvenirs anciens emmagasinés dans la mémoire inconsciente.

Mais il est un autre niveau qui est ce quiEST”, intemporellement, éternellement.

Et cet autre niveau n’est pas celui de l’expérience, où les formes extérieures de conscience proviennent exclusivement du né, du fait, du devenu, du contingent, du conditionné, du déterminé.

Cet autre niveau est appelé niveau métapsychologique et est souvent comparé à l’eau de l’océan, substance de toutes les vagues mais qui en elle-même n’a aucune forme. Et ette réalité métapsychologique, au-delà de toute forme grossière ou subtile donne une réponse à l’inquiétude humaine. C’est la réponse absolue, sans but ultime.

C’est la Plénitude, la Perfection, l’Eternité, l’Immortalité. C’est la Conscience ultime. C’est le Non-Né, le Non-Fait, le Non-Composé : okungokoqobo. Je suis Cela. Je ne suis pas mes pensées, je ne suis pas mes émotions, je suis le Soi !

Mais cette approche directe si opposée à notre mentalité occidentale donne des résultats décevants.

Aussi, pour l’instant il est plus humble de considérer que nous ne sommes qu’une vague, mais toute vague est comme un hologramme de l’océan ; elle est l’essence de cet océan infini.

Bese, il faut que le Cœur soit touché.

(texte inspiré par Guendune Rinpoché)

036

La présence à ce qui s'advient