En de vastes espaces montagneuxcouleur ferrugineusedes coulées de laitance blanchâtres'amoncelaient le long des penteserrance totalement libred'un esprit facétieux et immensément présent.L'on entendait parfoisle son des cymbales monter de la valléecinglantes et pulsativeselles accompagnaient des voix gutturalescaressant d'un contact virilles sombres forêts environnantesalors que les ahanements s'amplifiaientque les muscles se crispaientque la sueur perlaitkusubiri kupambazukeambapo macho yamewekwa kwenye upeo wa machosauti ya kilio kikali na cha muda mrefufaisait jaillir le premier rayon du soleilngoma, kipaji, moto, kushawishi, kusisitiza, mpya.Kisha viumbe vilifikamwanga na mkalikwenye lango la hekalu.Précautionneusement tu te retournaissouriaisles ouïes ouverteskutoa sauti nyororo isiyoweza kuelewekazote dhidi yasiku hakika iliisha .Tu t'endormais .
045
Jiwe na mwanga. Sema maisha kama moja
hadithi mpya kutoka kwa kina cha wakati. Maisha, ni katika hatua tatu ambazo sisi
kupungua.
Kwanza kutafuta kujilinda kimwili na
kiakili, kulinda mwili na kuepuka kutengana kwa malengo
misingi. Hii ni hatua ya kuishi, faraja na furaha.
Kisha kutoa maisha yake
maadili ya jamii ya familia, kidini au jirani. Hatuwezi
kuishi tu katika uhusiano, uso kwa uso na kila mmoja.
Hatimaye, kuendeleza fahamu ya uhuru haifanyi
kufuata zaidi maagizo ya jamii. Ni kuwa huru kweli lakini
hata hivyo, kudumisha uthabiti na mazingira yake .
Kwa kusuka vipengele hivi vitatu mtu binafsi
kisha inakuwa a “hakuna mtu”, mtu mwenye ujuzi, basi
tayari kuhoji siri ya kila kitu .
Daima kujisikia sawa katika moyo wako. Kuwa sawa katika kutoa na kupokea. Sawa katika Kuwa . Changia mali yako. usijifiche ya umaskini wako . Usijitoe "kuvaa" kwa kila mmoja. Kulisha kwa fadhila ya maisha, shiriki, lakini usitumie njaa yako vibaya . Usijishtaki. Usitafute a hatia . Kuwa tajiri kwa uhuru, ya upatikanaji, , ya kukubalika, kwa sababu kilicho tupu ni kama nini kimejaa . Shiriki hatari yako . Kuhatarisha uhusiano. Kujitolea kwa mkao, kwa mazoezi ya mapenzi. Mkao ndio huo uwazi na unyenyekevu. mazoezi ni ile ya kujinyima . Sio utendaji wako, yako ukamilifu wala juhudi zako ambazo ni muhimu, wengi imani yako katika ukamilifu wa Upendo . Uhusiano wa kimapenzi ni zoezi, sanaa, kuongozwa mara kwa mara. Lakini sivyo sio sanaa ya bwana, wala kuwa sawa na Mwalimu bali kujitoa kwa Sanaa hii au Mwalimu huyu, simu kwamba wewe ni . Lengo sio kuwa nzuri au kupokelewa, zaidi ya kutiririka bila kujibakiza katika Maisha . Fungua kwa wengine, kwa Wasiojulikana, gari bado, tunachojipa, anatoa mwenyewe kwako . Upendo wako uwe mahali pa kuachilia ya ulafi wako wa kulazimisha, yako kutolingana kabisa . Upendo wako uwe kifungo cha wingi wako . Zaidi ya yote muwe wakweli kwa kila mmoja .
ndio kubadilika, kwa wasiojulikana, wakati wa kujitenga, katika
uthabiti wetu, kwa hofu yetu .
Na haya si mambo ambayo sisi
huzoea !
Kuruka gizani, mapumziko, kukutana
na wanyama wake wa ndani, kushuka kwa upweke, katika unyogovu,
kubaki kurukaruka gizani …
Hatari ni kweli : ni kitu muhimu,
ni ngozi yetu, kusudi letu, kawaida yetu inachezwa !
Uvamizi wa mwendawazimu. Ya kile tunachofanya
sielewi, ya yale ambayo hatuyadhibiti .
Na bado … Neno dogo tu
… kwa nia rahisi … kubadili mwenendo wa mambo ;
kuwa njia ya kupita, kugundua mwili na roho inayovuka
kukata tamaa na saruji, wasiliana na kifo chenyewe bila kufa .
Ni bila dhamana kwamba tunachukua hatari
wasiojulikana, kwamba tunaruka gizani, kwamba tunakumbatia nini zaidi ya
kitu kingine chochote kinatutisha. Na ni katika hatua hii kwamba hadithi
msumeno, kwamba hatukuweza kufikiria kuwa na uwezo wa kuweka mguu katika utupu bila nyavu !
Hivyo kuna ” kugeuza. “
Mizani katika Hakuna !
Gundua basi kuwa Utupu ni matrix ya yote
kuzaa , kwamba Kivuli ni tumbo la Nuru , ukimya
matrix ya Kitenzi , shaka ya matrix ya Imani. Kwamba kuna ulimwengu nyuma ya ulimwengu, a
mtazamo nyuma ya utambuzi. Dhoruba inatuangusha kwenye ufuo
haijulikani, mbali zaidi “mbadala haiwezekani” pa kuzaliwa
kweli .
Na ikiwa kulikuwa na sharti kwa haya yote : kupotoka
kutoka kwenye mzunguko wake ! Entrer dans l’angle mort. Là où l’on ne voit pas .
Le “Corps conscient”, nos sens, sont comme un fin
voilier, une barre sensible .
Lorsque l’axe du
mât, le poids de la quille, réajustent leur rencontre avec le ciel, l’on s’aime
– non sans douleur et non sans risque ! – mais sans se perdre .
Garder son cap,
la vigilance du souffle. Equilibrer la barque, regonfler les voiles
… Déployer l’être, courir avec le vent, favorable ou contraire .
Appuyer notre
coque. Epouser chacun, son propre Mystère, solidaires et confiants, flanc
contre flanc .
Aller et venir
entre les bras de la vague, se glisser dans le ventre de la mer …
S’ancrer an centre de l’essence des choses. Dans les entrailles, dans le Cœur ! Un mouvement et un repos .
Eux-mêmes
inscrits dans le mouvement et le repos du l’Univers .
Des fleurs à foison figées par la photo déjà depuis quatre ans une pelouse en Bretagne un pan de beauté qui jamais ne s'éteint des souvenirs accrochés en plein été nous revenions du marché c'était à Tréguier nous avions rendez-vous avec les amis et par dessus tout çà une musique de biniou et bombarde annonçant une odeur de moules frites il faisait calme nos corps étaient sans douleur les cloches de la basilique se sont alors mises à sonner sûrement la sortie d'un mariage du riz que l'on jette et pour point d'orgue le bouquet de la mariée lancé par dessus la compagnie et rejoignant les fleurs à foison figées par la photo depuis déjà quatre ans une pelouse en Bretagne .
Au calme friselis de la rivière les berges tendres offrent au promeneur régulier l'accompagnement marial de l'entrée au temple .
Se penchent les bonnes fées feuillues laissant leurs ombres arrières projeter en avant leur pollen gatterie pour animalcules des eaux encore endormies .
La forêt en bordure ombre de mystère le passage des génies de ce lieu .
Accoudé sur le pont les odeurs de la nuit mouillée franchissent le parapet et creusent sur le visage la contemplation des choses faites .
Au creux de la maison où l'œuf représentait l'éclat magique d'une omelette de champignons en fricassée s'entend pour que les hommes rajoutent de l'ail les femmes elles ramenant les fines herbes du jardin pendant que les enfants chantaient à tue-tête "six kilomètres à pied ça use ça use six kilomètres à pied ça use les souliers."
039bis
Au creux de la maison
où l’oeuf
représentait
l’éclat magique d’une
omelette de champignons
en fricassée s’entend
pour que les hommes
rajoutent de l’ail
les femmes elles
ramenant les fines herbes du jardin
L'Esprit est ce qui engendre, transforme, met en œuvre les idées. Il est l'apport extérieur dont on ne sait d'où il provient, et qui peut même provenir de l'intérieur.
Le Réel est l'ensemble de toutes les "mambo" qui existent ; il est la chose qui contient et lie et met en œuvre toutes ces choses. Il est le kit reconstitué et qui fonctionne.
Il n'y a pas de réel sans idée puisque ce qui est réel a forcément une forme : l'informe pur est le néant. L'information est au point de complexification du contact avec la matière une sorte de pulsion subliminale venue d'ailleurs et qui pourtant fait poids. Le Réel est donc Esprit ; le Réel est un Esprit qui pense des idées, y compris l'idée de substance par laquelle les idées s'incarnent en choses pour les consciences particulières qui participent de cet Esprit.
Ici sur la photo, il y a les choses qui semblent exister, mais qui pour vraiment exister, c'est-à-dire se pourvoir vers l'extérieur - ex-istere - et se montrer, ont recours à l'Idée, composé complexe rassemblant l'observateur, son intention et l'outil appareil photo. Ainsi la scène prend forme avec l'Esprit débarqué par la sollicitation active de l'inventeur plasticien. Et c'est à ce point que l'on peut parler du Réel. Un Réel, composé de matière ou substance ou chose, d'Idée sollicitante et de l'Esprit.
Du Réel à l'Esprit il n'y a qu'un pas propice à un changement de niveau de conscience, à une stimulation de la raison en vue d'être là, en accord non duel, pour faire un pas de plus.
Puissamment et savamment orchestréen un couple aux ailes d'angele fond du ciel laiteuxaccueille la quête de celui quid'en dessous le filetrassemble les énergiesau printemps de la nouvelle annéeélans à venird'entre les maillespour percer d'un coup secle ventre mou de la sardinesans être la risée des rieusesprêtes à fondre sur le morceau de chair abandonnéultime sacrificedes sangs mêlésque prône la Viecette Vie en tous ses étatsun doigt de sel sur le pare-brise de l'embarcationmanière d'accompagnerd'un bol d'air océaniquele cri inouï de la délivrance. 037