Le stylo flèche des bois

Petite fille des vignes
Au tremblotis des pampres
Succède le regard doux
De ma mère l’oie.

D’y penser
Me fait fièvre amère
Sous l’appentis des jours de pluie
Quand les portes sont ouvertes.

Un marbré s’il vous plait
Un marbré au chocolat
Transfuge du passé
Sans avis de dédit.

La crème est au lait
Ce que le vivant est au théâtre
Une tasse de thé prise à la volée
Cendres refroidies.

Souffle au cœur
Le chaud des fours
Borne la bienveillance
D’une ondée de baisers.

Survivre sur l’aile équanime
Appelle belle lubie
Dans le lobe de l’oreille distraite
D’une fleur qui grandit.

Le stylo flèche des bois
A dardé sa bille d’acier
Contre le ciel de Méditerranée
Que les nuages courbent.

En calèche noire
En quelques heures
Avons franchi le pont des rêves
Sur un air de java.

Se reposer et glisser
D'image en image
Au plus fort de l’orage
Entre les pages du missel.

La part du diable
Sera d’évoquer une fois encore
Les colères et les cris
Des couples défaillants.

Faire le tour du pâté de maisons
Occasionne une levée de paillettes
Quand le soleil assèche la chaussée
Au plus fort de l’été.

J’enfreindrai la loi
En me disant « ma foi »
Sans brutalité
Boîte aux lettres renversée.



1674

Acha Jibu

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