Le sommet blanc

Je suis là et pas là   
Dans les nuages   
Et dans le ciel sans nuage   
À jouer et ne pas jouer   
Sans que la vie me guide   
Mais avec le vécu de la vie.      
 
J'ai vécu et je n'ai pas vécu   
C'est tout comme   
J'ai choisi et je n'ai pas choisi   
Arrivera le moment du sans choix   
Ce sera   
La plongée en soi.      
 
Je ne vois pas la réalité   
Dans la pure présence   
Cachée et souillée par mes propres pensées   
Je ne pose plus de questions   
Pour laisser place à l'intuition   
Sans accélération de la réaction.      
 
J'observe sans analyser   
Et par là je comprends   
Sans passé et sans futur   
Passif et vigilant   
Sans s'accrocher au monde   
Les frictions ont cessé.      
 
Je recherche les plaisirs   
Et les plaisirs m'ont insatisfait   
Tandis que l'énergie utile à l'effet juste   
Sans préjugé et en amour   
M'a fait rejoindre l'enfance   
Où les mots, les pensées et les actions sont en harmonie.      
 
Je ne suis pas habile   
Je suis étonné   
Extase de l'innocence   
Action désintéressée   
Pour Te voir, simplement Te voir   
Aspiré que je suis par la recherche de la vérité.       
 
Il arrive que j'entende un son   
Un son qui n'a pas de son   
Un son qui provient du mouvement   
Alors les fluides du corps créent des sons   
Porte ouverte vers soi   
Papier de soie recouvrant la pierre de l'entendement.      
 
Je parle et ne parle pas   
Où plutôt ça parle en moi   
Et je ne cherche pas à savoir pourquoi   
Mais à être indifférent   
C'est-à-dire à prendre au sérieux   
Ce qui se dit.      
 
J'accède aux relations   
Et me souviens   
D'avoir ramasser des pierres d'achoppement   
Pour les transformer en pierres de fondation   
Par l'accès à ce qui est   
En ne faisant rien.      
 
Quand j'accumule les informations   
Je rassemble les autorisations   
Pour me jeter à l'eau sans recommandation   
Alors je me noie   
Puis je renais   
En connaissance stimulée.      
 
Et je descends dans le monde   
Le miroir propre et stable à portée de main   
Pour voir correctement mon visage   
À la dure   
Installé sur une vire à jouer de la musique   
Avec le vide tout autour.      
 
Il n'y a que l'élan   
Au lever du soleil les oiseaux commencent à s'agiter   
Tout est source   
Sans être responsable   
Être un pont   
Entre ce qui existe et n'existe pas.      
 
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