Toute pensée jaillit Sans fin Dans la verte prairie parsemée de fleurs Au beau du ciel Face au bonheur des sens Que les enfants accompagnent Derrière le moucharabieh.
Générosité Ô générosité Que vous fûtes céans De fraîcheur accomplie Par ces temps de canicule À la pointe des traditions Imprégnant le cocon des souvenirs.
Le corps se détériore et l’esprit non Pour vieillesse occasionnée Intriquer l’écriture Tel caillou jeté à l’eau Qu’une libellule chevauche Dans le défilé des résonances Là où s’enjoint la présence palpable.
Avec avidité La colère monte Quand les contraintes Tambourinent sur le pas de porte À remonter le temps Des résolutions perdues Par nos vaines habitudes.
Au changement d’heure L’eau continue de couler Forme des profondeurs immenses De vitalité révélée Où s’émousse le sentiment de permanence Stagnant à dessein Dans la parodie du faire-valoir.
Regardons l’arbuste nourri par le vent d’ouest Aux petits fruits rouges rigolos Qui ébranle le lever tôt Telle fenêtre ouverte Sur le bout de panorama Qu’une poignée de cendres Recouvre d’un dernier sourire.