La nuit passeinquiétudeet silence des arbresdevant l'abstractionqui me relie au rêveeffilochédans le biaisd'un bief écarlate. Démembré mais Rassembleurje révèle de vieilles histoiresen alerte d'existerdans un ciel changeantqu'une œillade éclaireen prétentiond'avoir entendu l'appeld'être ou ne pas être. Dans la salle des fêtesles enfants crientet les ogres-lutins qui les accompagnentsans illusion de leurs foliess’égaillent aux quatre coinstels les oiseaux de l'éterneldevant les mots jaillis du silenceacte de présence devant la grande absence. Qu'y puis-jesi des ombres époussettent leurs tapis-moussesur le sable des réalités ! La nuit passeune brûlure enflamme les yeux de l'essentielpour un cœur plus clair et plus grand. 698