La douceur de vivre

Trois mendiants de bord de route
Ont préféré la roulotte de Mère Grand
Comme moineaux
S’engouffrer dans le feuillage odorant
Des nus-vivants de la provende.

Vraie lumière
Avec pour visée
De nous éclairer en toute humilité
À cheval sur les deux mondes
Au défi de mourir et de naître.

Souvent l’odeur est sous le livre
Au passage d’un univers l’autre
Franchir la barrière
Dans l’obscurité d’une nuit de Noël
À croire que ce qu’on écrit est vrai.

Nous ne sommes pas dans l’errance
Pour éprouver la faiblesse de l’enfance
Nous sommes les garants de la force
À prendre le relais au présent
D’un « je t’aime » de fin des temps.

Les vibrations de l’écriture
Ricanent devant le promeneur solitaire
Rendant grâce aux hautes connaissances
Jaillies du goudron noir
De conques authentiques.

La main est là
Saisissons la main
Mystère suprême
De la douleur
Et de la douceur de vivre.


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