La bête en toi

La bête en toi
Irriguant de ses mucus
Quelque aspect de ta parure
S’est offerte en sa dualité.

Posidonies aux longues feuilles
Renaissantes en surface
Sur le marbre des représentations
Vers la source de nos profondeurs.

Naguère ivre de cambrures
Le cavalier s’est appliqué
À pratiquer le suicide
Emporté par son animalité.

Mordille et croque
Les directions perdues
Par cette empoignade
De l’intrication des origines.

Tu as beau bander l’arc des similitudes
En voie de régression
Ta perpétuelle immobilité
Neutralisera tes forces.

Elle attend
Femme aux deux voies offertes
Conjuguant l’exercice de vie
Aux régressions de l’exposition.

À petit feu nous fûmes bloqués
Par ce retour aux origines
À l’assaut d’une conscience
Sur le point d’expirer.

Le mariage est à ce prix
L’harmonie composée
La paix instantanée
Aspiré par la diastole de l’âme.

Distillé au cœur de l’être
L’assaut permet l’anneau des noces
Amené par l’un l’autre
Les aspirants du tellurique.

Franchir les obstacles
Bannir les difficultés
Mèneront à la solution adaptée
Autour du nectar de l’accompli.

Éclore et s’épanouir
Fusion consommée
La chrysalide
Fera place à la perfection.

Au repos maintenant
Contemplant la lente maturation
Nous aurons conquis
La composition ternaire unifiée.


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