Félibrige inconnu qui abuse

Un chat dopé    
au lait de coco
prenait le frais
près de la fenêtre.

Au loin les yeux
mystérieux d'Elsa
étaient du soir
les éclats de sa voix
et d'Inde
les ballots du comptoir.

Passèrent parasites
des pas dans les parages.

Ne dites à personne
cette étrange manière
de pourvoir sans raison.

Amis donc
sur le chemin
prenons grande attention
aux visions et dévotions.

Chauffons le poêlon et la châtaigne
puis les beignets dorés
sous les poutres noircies du sérail.

Éloignons les cafards
d'enfantillages point
juste le culot
des bouteilles renversées.

Pour plus de rouge encore
De la pensée mellifère
à la pesée qui émerge
Le cœur se déprogramme.

À la une à la deux
le coléoptère s'envole
à minuit moins le quart
quand passe cliquetant
le car Drouin de la plage.

Amusez-vous
soyez le gratin des pastèques
menez au taureau
près des arènes
à la balustre déglinguée
la perle et le sainfoin
de ses anneaux dorés
à pleins poumons
remugles de la journée.

Accumulez le bon air
au ragoût des saveurs
soyez le soleil bruissant
du cri des colibris.

Je gère je digère
l'étrange corps
qu'on m'apporta
chargé d'écumes bulleuses
devant l'escalier de ma salle
d'échos affublée.

C'était James
l'horloge déboutonnée
en bord de falaise
cheveux défaits
suintant des affres de la journée.

Aux rhizomes dorlotés
le ménate parla
la langue de Molière
crue et advenue
telle punaise des bois
menant grand train
dans les halliers de Champfleury.

La muse à la corde tendue
au soir de ses déboires
évacua quelques roucoulades
le claque de travers
sans décider du lieu de ses amours.


665

Zanechať Odpoveď

Vaša emailová adresa nebude zverejnená. Povinné polia sú označené *

Táto stránka používa Akismet na zníženie spamu. Zistite, ako sa spracúvajú údaje o vašich komentároch.