Il y a le monde en ses excès
et puis l'aigrette blanche
en son immobilité.
Au coucher du soleil
il y a l'homme sensible
le trublion des marais salants
la lèvre moussue.
A marée basse
traces sur le sable
du cygne en son envol
un frisson pour se remémorer.
La nuit organise les songes
trémie des gouttes de pluie
pour une danse sacrée
sigisbée de notre errance.
541