Assagi, cage ouverte de ma poche tombe le petit carnet, page ouverte .
Au feutré de l'imagination au lendemain d'un train retardé à la vaillance d'idées à transmettre au déclenchement d'une oeuvre .
Lorsque définitivement entré en rébellion s'inscrire dans la différence sans presser le pas de petit boulot en petit boulot .
Et qu'en réponse à court de souffle enchanter de traces convenues une poignée d'oreilles disertes .
Cette plaine implicite et lointaine faite de faim et d'épuisement sans nous ôter la vie nous plonge en dépendance .
Devenons l'être humain contre les démons de la permanence aptes à faire irruption et se déchaîner dès confiance revenue .
Outre l'enfermement dans la démesure au bord du gouffre de la démence , dansent l'ennui , la nausée , le marasme , la réitération toutes bestioles endimanchant la conscience .
Soyons la bonne pensée en liant l'épreuve nommée son processus reconnu avec l'émotion suscitée par l'ouverture .
Hors de l'enchevêtrement des chemins de traverse évitons le doux chant crépusculaire sortons de la cage des quolibets soyons les enfants de l'huîtrier au long bec .
Des tensions viennentd'éléments émotionnelsla chape de bétonécrase l'épi de blé. Des tensions viennentdes nouvelles réalitésau creux des vaguesune mousse superbe. Des tensions viennentau plus profond de soiun appelà davantage d'égards. Des tensions viennentlors des cycles de la natureune fraîche nuéetémoigne des migrations. Des tensions viennentquant à s'entourer d'amisne constitue que le germede la mal-gouvernance. Des tensions viennentquand les barrières du cœurcèdent et déversentl'absurde et l'indifférence. Accueillons ces tensionsqu'elles prennent placeces chevaux du désordrevenus du styx. Tendons la nappesur la table des fêtescouronnons de vrais instruments économiquesle fourmillement productif.Soyons la mèchede la rencontre des uns avec les autresen sagessesoyons le grand livre des continuités. Soyons l'appelle regard ouvrél'impossible devenu possiblele mariage de nos dispositions profondes. Soyons de traces et de lumièreen atteinte de nos butsla juste quotité disponibleà notre vie quotidienne. 251
Min kropp smulas sönder som fläckar av ljus radera slutet av kursen. Jag tror på det immateriella tricken Jag stannar. Jag skördar en trav-meny nötter , mandel och bär i sinnets skogar. Jag välkomnar leenden och rörliga läppar Jag gör ömma möten ett halsband som kan ses på natten runt halsen. Jag klippte gräset och elden med en smekning av hjärta och själ underverket i hänge Jag lugnar det otidiga och mata gamarna. Jag är oroad över en släktskap mig länken mellan bankerna Jag observerar den ofattbara glömskan paradoxer och myter. Mitt liv är förmågan att tro i det högre väsendet utan att dagen gick med. Innan de hemska tankarna Jag föreslår radikal subversion i singulär intimitet med de förföljda. Det finns inget relevant meddelande som avsåg hans fria beslut så länge minröjaren är i drift. Söndagsmarknaden är inte längre öppen rabatterade stånd mellan blomkålsstjälkarna förblir reningens levande vatten. Sidan är vänd försiktigt klättrar vi tidig morgon Sun bror i kärven av instinkter mot metamorfosens ljusa briljans. 250
Se mirent à l'écart les chansons de nos grand'mères aux limites stériles n'existent que la limite hors des basses œuvres de la déréliction un chien même ne trouverait pas à redire .
Il avance et croise fente mobile devant le chemin qui défile illusoire projection des ondées du pourquoi de l'infini .
Cachée recluse dans l'ombre une personne future personne au gré de l'inexorable accaparée et bruissante de vie se pourvoit creuse sous les regards .
Elle poudroie et s'assume masselotte du désir de possession heurtant l'amuse-gueule d'une lucidité tragique au char de l'humanité .
Les langues lèchent l'estran les nuages proposent la vie dispose au creux des vagues tristes tinte la corne de brume .
Ficelle rouge au cou du porc mort filent défilent les rustres les éructants les monstres les rebelles à l'esprit .
Aficionados d'un chant désopilant ils organisent l'affliction au hasard des estaminets montent l'effroi sur l'autel des sévices ceux de l'ailleurs les pourvoyeurs de nausée .
Chantant l'abandon de la pensée ils vont ils viennent les jeunes gens aux cadavres exquis les sans-lois à la foi obligée .
Passe la femme au visage offert la vivante hors des cloîtres écarquillant de ses mains suppliantes l'œil d'un soleil affligé .
Ne mâchons pas nos mots soyons de fermes appuis pour qu'aux rigoles de sang succède une énergie verte .
Sortent à potron-minet les rats de nos cités les lucioles hésitantes de nos rues désertées .
Le temps à rebrousse-nerfs effleure d'une attention soutenue les offenses éprouvées au marécage des compromissions .
Relève-toi émets le son claudiquant des pauvres gens les damnés aux sans-dents que l'or noir désespère .
Sois le verbe sur l'écritoire communal chauffe-toi au bois des sentences assassines économise tes jeux et tes pommades sors au grand jour et dis que l'homme est grand .
Invective les demeurants sois le fiel des seigneurs de l'esprit creuse la tombe des accaparés de la forme passe ton chemin devant l'illusion .
Et revient à l'oreille nous dire que la vie est désir sur un air de guitare en mal d'amour le muguet au revers .
Afin que vogue le bateau de papier au bassin des Tuileries un soir de décembre sur l'océan des vérités .
Enfant que nous sommes enfant que nous avons été pour nos enfants de toujours soyons le sel et le miel de la Terre .
La lumière en robe de satin fleurs frémissantes consume à petits jets de brume le vertige finissant d'une journée d'automne .
La page tournée reflète au marbre du passé le soucis trop fois béni d'un manquement à l'oubli .
S'émarge le creux des paumes sèches en caresses douces sur le rugueux de l'arbre poitrail découvert éclatée d'une ombrelle convergeant au gré des vents vers l'aube de riz ourlée .
Il est des mésanges à tête charbonnière aux pépiements crépitants sans que se lève la ridelle du char des fêtes de mariage .
Toute romance est perle rare tout sourire aux prises d'un rai de soleil se retire la nuit au cri du crapaud accoucheur .
Menuet de roses éparses s'ébrouent les coquillages de tendres processions aux extases consommées .
Reflux de la mer avant un dernier saut le béton se fissure claquent les veines de verre sous la griffe salée les ferrures gémissent les oyats divaguent ce que racontent les marins aux temps lointains des terre-neuvas morsures d'un froid tenace le vent arrache les arbres les boues emplissent les fossés les barges se soulèvent les bouées volent en gerbes d'écume le long de l'estran les vagues claquent la digue les lisses brinqueballent le sable emplit le moindre trou le ciel se fait tohu-bohu en cette feinte d'estoc les mouettes pirouettent au profond du blockhaus la nausée aux lèvres un cri inouï de silence les heures sont bulles de savon cavalcade effrénée les chevaux caracolent les galets fricassent en surplomb du bastingage corrigeant d'un trait de plume l'œil des souvenances l'ombre se fait surface les creux emplissent de leurs suçons de vase les plate-bandes de la plage naissent brisures de terre les crocs de la bête écarlate en son outrance recroquevillée et mal aimée sale et refoulée rebelle et courroucée exposée aux quatre vents n'étant plus que souffle une charogne la plaie offerte en bordure de bocage aux nervures fossiles roulent les tambours craquent les lucioles sous le talon rempart contre le bitume effondré l'amertume d'alternances noires et blanches en captation de soi la mort dans l'âme .
De part et d'autre följaktligen d'un participe présent je fais mien de " qu'en dira-t-on " des choses de l'esprit mais sans nuire à autrui .
D'autre part je racle les fonds de casserole en crédence je pose mon vertige sur le pas des portes j'argumente en ronds de jambe .
Je maugrée parfois sans l'ombre d'un doute mais choisis mes flèches pour qui de droit à l'envers des atermoiements .
Passé le moment de dire je crêpe de noir la nature bafouée je frissonne sous l'averse et fausse compagnie pour dire peu avec peu de traces afin de pas rouiller l'avenir .
Que dirait-on de moi à mi-mots des choses encerclées au carrefour des timbres millésimés si je m'offrais en cadence accélérée au miroir du pas de l'oie .
" Passez votre chemin , y'a rien à voir " .
Et si revenant en arrière l'homme qui pense s'inscrit dans la romance il y aurait sur le linteau de ma fermette ces mots de glaise , ces mots d'amour :
" Arrêtez-vous , prenez votre temps , y'a tout à voir ,entrez dans ma caverne cruche oreille et Saint Esprit de mon ventre en poésie rebellez-vous tapez du poing apostrophez le patron mais jamais , ô jamais , ne manquez l'écoute du verbiage des souris du lieu " .
En bergscirkusmed framför dig utvecklingen av dess historia .Från förvirring till förvirringförbli den själlösa .En kropp-mot-kropp-sjukdommed i undvikandedenna vana att inte se någonting .De höga granarna oåtkomliga för motorsågenympa mysken av mufflonernapå den färdade stigen en bituminös morgon .Jag vet att läkning inte är lätt ,än att bota det onda genom källanär översållad med fallgropar .Vi riskerar då att stanna kvar vid de grova felenatt avslöja andra mer lömska .Det finns hopplösa utsiktersom charmen med en vandrande idé förför ,och gör den lämplig för konsumtion av forskaren mer benägen att plocka blomman än att låta den växa.Ihåligheten i min hand döljer sig dessa sorgedagarles perles de rosée d'aujourd'hui ;transformation où les gouttes d'eau clapotentpå herdens kappa .Få tillgång till obegränsad visiontvingar dig att stanna innan dina egna gränser .Det är bättre att leta efter dess felmed små drag av silkeslen intelligensän att spränga hänglåset osynliga saker ,som kommer att vara för evigt beslöjade .Le défait d'un lit se mire dans un ciel de traîne ,baklänges från världsliga nöjen .På stenvägen , av växter och pölar blandade ;i undervegetationens generösa friskhet ,Jag avancerade ...när plötsligt några grenar knäcktes ,stenar rullade ,tiden stammade ,en lukt av vått fett steg ;björnen rullade nerför sluttningen ...flyr som en rasande bulldozer ett majsfält .Jag var i konkurs .Förföraren av det osynliga föddevad som återstod av hans avsikt .Så passerade stolthetens imper, avundas, girighet ,sedan den hemliga önskan att tillhöra kraftfull , sedan igen viljans att bli igenkänd , att dominera ,att prata om subtil kunskap och uppvuxen ,för att kunna sända vår samlade kunskap ,till den som detta berör , nos enfants aveuglés .Processionen tog aldrig slut ,sårade varelsers stönböjda under sina trasiga kläderkom springande från skogens fyra hörntill regenereringens kropp och blod .En och ultimat vision .Gråt våra förfäderi hålet av bleknade minnen .Den apokalyptiska andetagriva ner tinningarna .Originalsoppanaggregerar i första hand avtal lätt musik .Ny form som atomer tar i deras ljusbad .Sanningen är bortom dig själv .Hon väntar ,oerhört i princip ,och det är hon som vägleder dig .244
Säg vad kompisen säger min allierade av rädslor och uppror Souffle läppar till läppar pratbubbla montre de ses mains généreuses deportes qui s'ouvrent .
Bli inte förvånad det är dag fåglarna kvittrar under den uppgående solen ingen annan kan ge upp denna närande flykt ur dig själv .
Låt juicen jäsa från djupet av dina rötter byter ut koppen vin tills den är uppdrucken befria oss från förnuftet . Ta tag i talismanen inga frågor ställda dra åt fingrarna på demonens hals sans le quitter des yeux .
Är inte detta utrymme av varelser utrymme för resande själar än något tillfälligt kräver à qui sourit le cœur-cri du colibri .