De voyager librementme fût permisd'entrer par le trou des originesvoir l'animal au pouvoir remarquablesans cavalier et indomptablesous les brumesrévélant à mesure de la montée du jourla respiration matriarche des grands hêtres. Deux fois je me retournaiet repérai le chemin du retourau passage de l'ondinepour ficher dans le sol la planche de cèdre. J'entonnai le chant des âmesles conques ouvertes aux paroles phylactèreset dansailes pieds en sensation de terreles oiseaux de leurs ailes tressant une couronnesur l'eau aux bulles ondoyantesque le pont des réalités encombraitavant que s'agite le mouchoir des au-revoirs. 422
Kuzuka kwa wema Je, mitego ina thamani gani Kabla ya Uzuri Chini ya upepo kupita Vidokezo vya kigeni Le palanquin des jours sans fin. kujitoa wenyewe Kumbukumbu Kukanyagwa kwa umati Katika lango la mahali patakatifu Wacha mganda ukusanyike Katika ngoma ya mizimu Que notre main désigne. Dieu Kwamba ulimwengu ni mkubwa Kwamba tunaoga katika ulimwengu wa primordial Nje ya mafundisho Katika shughuli hii inayotuelekeza Kupata muungano na Wote Et sa caresse d'Etre. kucheza Na kanuni zetu Ili kukuza kurudi kwa chanzo Katika nishati ya fahamu Kwa umbali kutoka kwa hali ya muda. kumudu Katika mvua ya chembe Katika milango ya utambuzi. Msafiri Bila hofu na bila tabu Kwenye ngazi za majumba. Ruhusu mwenyewe kuweka kidole chako Juu ya Ghaibu Bila kukataa ukweli Uwepo huu uwazi huu Ambapo Kabisa hujitokeza. Uliza Kupotosha mawazo na njia zetu za kuwa Ili kushiriki katika mazungumzo ya Eaux Vives C'est ça le plus important. Bila ghafla Kama tamu na nzuri Sikiliza Nzuri na nzuri zaidi Kufanya kazi Katika kujiajiri kamili Puis repartir.
Nilikata nyasi na daisies vamizi kuepuka maua ya kengele karibu na mti wa almond kisha kulikuwa na mti wa cherry miti ya tufaha lilacs na wisteria, kuepuka. spring maua ya kanuni ya upendo dazzling katika kuonekana kwake siri katika tabia zake na ukuaji wa majani pambo linalolingana na miezi ijayo. Nilitembea kwenye nyasi zenye umande alichora baadhi ya harakati za qi qong kukagua mitungi, sinki na mabomba maua na vichaka unatupumua. Kisha, ameketi kwenye kiti cha mbao Nilizama katika kutanga tanga katika utulivu wa kuishi mikono kupiga makofi kumbukumbu kutokea ya bustani zetu za msalaba katika maisha yangu haya kutafakari mteremko wa siku zijazo, decoction ya cosmos, baba yetu.
Nul n'est hostile quand monte le cri de la nuit mouvance ajustée au crêpe des fascinations. Se parent de mille feux le cœur des Anges et son échanson, l'Inaugural au temps de la moisson. Épuisés et vindicatifs le Sacré par la cheminée le Secret par la parole humaine Tous montèrent dire adieu à notre mère. S'épuisèrent devant pillage à ravaler en commissions occultes les ambiguïtés du massacre des animaux en leurs entrailles. Serions-nous de trop devant l'éclaircie de l'Être à céder notre place à la clarté de l’éther ?
S'échappa par delà la collinedivine et médisante Mélusinecette rencontre nuptiale évoquéepar un matin de méditante pensée. S'attardant au déploiement des originesau sens du sens que le berger paginele bouc du Parnasse à demi-nuafficha l'éternel oubli de l'être. Silencieuse flamme en bord de l'Analogueéphémère parolepromesse fidèle à son appelde l'intérieur le chemin fût gravi. En l'azur du destinpar la clarté naissantel'âme en pèlerinagebattait la campagne. Patrie des ondées murmuranteshavre de nos cœurs vagabondsles sépias de l'enfancedéposèrent la trouvaille. Grenaille disposée en éventailvous fûtes si nombreux à demander le corpsque s'enfla la rumeurd'une reconstruction prétendue humble. 418
Des mots de cliques et de claques signent le ciel d'ordures clinquantes. Les errances sont légitimées par les propagandes baveuses. Les attaques aériennes abreuvent la nuit du sifflement des bombes. Des tombes retournées fleurissent les fêlures de l'esprit. Il n'y a d'espoir que la petite main poétique clouée sur la porte des granges. Les insectes même se suicident sur les plages abandonnées. Au matin le sol sera recouvert de fiel. Gesticulations entretenues d'êtres dénués d'amour. La mort est là, tenancière cuivrée des cymbales apocalyptiques. L'arbre dresse son squelette sur les plaines suffoquées.
Manon est une jeune femme lunaireDont l’âme va à la vitesse de la lumièreElle est joyeusement désinhibéeSans mentalSans jugementSon rapport au monde est un fait de natureSa maturité artistique relève de la pure nécessitéComme elle sent ce qu’elle vitDans le momentSes valeurs sont étrangères à ce qui se faitSa Vérité est celle de l’instantD’une sensibilité en prise directe avec le gesteElle est irrationnelle selon un flux continuElle est le principe fondamentalement JusteCelui de l’humain qui est de s’extraire de l’animalCe n’est pas Manon qui conduit la peintureC’est la peinture qui se fait à travers elle.
( œuvre de Manon VICHY )
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Elle peignait la nuitsur une toile blanchebâtissant son royaumed'invisibles touchesaux vertèbres de son arbre. Lentes et fluidesles coulures de l'espritproposaient leurs sucresau vertige des songesentre l'air et le monde.Le vent se levala Bête vinten catimini sous la lanternedonner le mot de passeterreau pour un sol pur. Le mufle soyeux du bleu charrettefit trembler l'instantmarqué d'une flammeque l'œil au trait d'unionfît danser sous les étoiles. 415
Au plus fort des choses périssables le piano se fait trompette sur le frisé de ses cheveux regards croisés vers le visage aux rayons ailées. Soutenir le langage pareil au papillon de nuit coulent les notes vers la chambre des romances afin qu'il se souvienne. Les bras révélés sur cette robe noire traversent la Vie au canevas des fluttes agasses le chant soudain jaillit sur la table des tourments.
Ne nous dédaignons pas à l'ombre des tamaris si aveuglé de lumière je te blesse s'échappe le cri d'un lien pour renaître. 414
Haute horlogedes montées de sève, sur les dalles la marcherompt le souffle de la bête. Se recueillent les frèressous leurs capuches de bureprès du baptistère, refuge des chrismés. Suppliantes, les âmes volettententre les piliers de la nefabeilles bourdonnantes en crépusculela nuit bientôt de silence présente. Les ancêtres seront honorésle pain rompusur les dalles propitiatoiresdes mondes soupirants. A même le solvivante lumièreaccordée à celles des autreselle reste là quand rien ne reste. 413