Ne négligeons pas le cyclone
Au sortir du bastringue
À se trémousser du croupion
En se pendant aux élingues.
Un grand bazar nous attend
Assis aux bordures
De la courbure du temps
À s'emparer de la machine hurlante.
Se creuse à la main
Le passage inaugural
À faire sécher la mandoline
Fleur des herbes frissonnantes.
Élevons le taux du saumâtre
Sans que le rebelle envahisse la page
Et se permette d'infatuer
Le pommeau d'argent.
Sur le pavé luisant
Frappent les sabots des chevaux
Âme des lavandières
Chantant en bord de l'eau.
Névrites allégées
En ces lieux de coques déposées
Effleure du bout des doigts
L'entrée en ville des malfrats.
Seront accueillis
Comme stigmates de la rougeole
Les bubons de l'hiver
À s'étendre sur le quai de la Râpée.
Niches noircies
Aux portes de l'octroi
Nous fûmes référés
Au bouillant banc du désespoir.
Cil à cil
En brassant le houblon de la veille
Les gens de plaine nous avertirent
Que les cordes étaient tendues.
Breuvage insensé versé le soir à la veillée
La Colombine était au centre
Des formes du panier d'osier
À la descente de calèche.
Ne barguignons pas
Pourpoint dépenaillé
Au risque de perdre casquette
Devant le clapotis sec des souliers à clous.
Nous reviendrons pendre le linge
Nous les sales mômes de la Cité
Puis décoller les vieilles affiches
Du dernier rassemblement des offices.
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