Ilgi vējš

Ilgi vējš
Aux rapaces effilés
De puissants nuages
Ardents de rose contenu
Ensemençent le basalte.

À la pointe du silence
Le sifflement d’un souffle
Ébrèche le temps
D’une agitée de lumière
Dans la beauté du monde.

Passion lente
De la chienne
Aux léchons tendres
Poussant loin devant elle
Les fossoyeurs de l’ombre.

Claque le fouet
De l’ardente explication
Sur le râble velu
Du pourvoyeur mon frère
Des plaisirs en cascade.

Viens
Conjuguons les énergies
De l’esprit de matière
Pour passer victorieux
L’arche de la Porte Noire.

Cruche brisée
Conjugue les énergies
De l’esprit de matière
D’os et poussières mêlés
Hors la demande en chemin.

Accroc de vive voix
Au reposoir du Tout et du Rien
Entrailles vives
Exposées dans l’irrévérencieux
Du non-manifesté de nos instincts.

Accroc de vive voix
Par jour déclinant
Sur le quai de gare de Paray-le-Monial
Un moine contait fleurette
À l’hirondelle tire d’aile.

Grave tambourinaire
Essorant les ondes de vie
Sur la phonolite grise
Caresses zodiacales
Infiltrées dans le temple du Savoir.

Le charivari des poupées russes
À l’assaut du mont Alambre
S’est enquis d’une marche consciente
Figurant la chenille processionnaire
Ourlant la toile d’un songe.

Frères de flammes
Cliquetant d’armures et de glaives
Avons déposé nos vies dans le trou de la plaine aux joncs
Pour cœur à cœur
Se rallier au nectar de l’extase.

Fil à fil
D’une rencontre l’autre
Il fût aise
D’être en perpétuelle surprise
Pour honorer la terre.

De la scabieuse à l’œillet de poète
De l’œillet de poète au sabot de vénus
Du sabot de vénus à la scabieuse
J’éclatai de rire
En tournant la page.


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