Kategorija Arhīvi: Avrila 2024

Īsajā darvas buljonā

Īsajā darvas buljonā
Passent les cornettes des bonnes sœurs
Avions de papier en escadrille
Allant vers un avenir meilleur.

Me retrouver au sommet du petit tas de poussières grises
Me retrouver ouvrage fait
Rend la chose facile à dire
« La poésie c’est la vie ».

J’ai cherché les vers luisants
Pour les installant dans une coquille d’œuf
Être douce lanterne
Guidant l’enfant vers la fleur de nuit.


Il fût un temps
Où le scintillement de la lumière dans le feuillage
Me faisait tenir sous l’arbre
Le langage morse de la tradition.

Je suis arrivé dans l’écriture
Avec force vieilleries
De la culture, des histoires, de la mémoire
Du ressenti, de l’imaginaire, plein d’éléments à manger et à boire.

J’ai secoué tout ça
Pour que retombant d’oblique manière
Les transformées de l’immaturité
Deviennent graillons pour terre nouvelle.

Plan Z des affaires courantes
Déroulant le menu fretin de la rue
Je mesurai le parti-pris de l’esprit
Pour m’engager sur le chemin ferré.

Dans l’espace de vulnérabilité
J’ai dégagé la mélodie de sa gangue
Pour le bruit du ressac aidant
Mettre le matin en position d’attente.


1443

Sudraba flauta

Sudraba flauta
Stingri
Ko tas prasa līdzenuma vidū
Uzbriest bez atelpas
Prāta meistarībā.

Uz dienu
Bija labs
Tūkstoš līgu no citurienes
Izcelsmes krēslā
Rīkoties ar emocijām un tās otrajiem efektiem.

DODUS COMPAYRES
Lielo koku bura
Ar izliektu vēju
Izelpots
Vecuma karalienes progress.

Seši veidi apvienoti
Radītu
Šī netīrā atmiņa
Meklēt izsīkuma nākotni
Maigā un bīstamā operāciju sūtījumā.

Liela roka, kas novietota uz krūzes
Zelta pūtīšu augsta garša
Aubrac cilvēki
Pārnesa pieļaujamo tempu
Besogns apstājās.

Profesors uzskatīja par īpašu
Atvērās no durvīm līdz durvīm
Par pārvērtību entablatūru
Gatavs parādīt garīgo sasniegumu
Bez suņiem sīki aprakstītas.

1442

Absolūtā sanāksme

Sur le perchoir du temps
Faire des œuvres de résurrection.

À la pointe de l’aiguille
Enfiler les points de suspension
De cette errance
Notre sœur d’ombre
Disposée là
Au carrefour de nos intentions.

Retour de mémoire
Culte de la soumission.

Qu’il soit colombe ou porte-croix
L’esprit occupe la place privilégiée
Pour qui viendra lui suggérer
Un voyage en terre sainte.

Reflet terrestre des soleils de l’Appel
Le troisième œil escarboucle le trésor principiel
Au centre de nos facultés élevées.

Profonde est l’attente
Du nouveau tour à rejoindre
Quand l’innocence de l’enfant
Prépare la nouvelle naissance.

Alors le vieux sage rassemble
Les moments du mouvement circulaire
Autour d’un centre
Que les trois personnages exaltent
En parfaite collusion
Avec le sens dextre de l’action.

Le cocon a été ouvert
La maturation lente et secrète s’effectue
Le moteur est à son point de fusion
Il étreint les visages
Pour le troisième œil ouvert
Effectuer la mission de relance
À se mouvoir
Selon le nouveau mode.

L’étreinte est ferme
Les éléments de la future perfection
Enlacent la chrysalide
La chenille devient papillon
En l’état de l’achèvement de l’œuvre
D’une pause l’autre.

À livres paginés avec soin
La topographie subtile
Entre en observation
Des lampées d’attention
Devenues familières.

La conscience roule ses yeux
Devant l’expérience
Le mariage est de retour
Autour de la corbeille
Les fruits de la Promesse
Trouvent les mains de la grâce
Pour que tenants et aboutissants
Se concertent
Et mènent à la fusion consommée
De notre véritable nature
D’éclore et de s’épanouir.

La Rencontre nourrit
Les gerbes liées 
Se courbent sous l’épi lourd
D’une fin de moisson
Qui a beaucoup donnée.

Font silence
Devant le nécessaire dédoublement
De notre puissance
Révélée au distillat du cœur
D’avec la contemplation de la nature.

La coupe se propose
À recevoir l’anneau des noces
Narines élargies
Au passage du train des anges
Empilant volutes de fumée
À gorges déployées
Beauté reconsidérée en ultime instance
Tels petits cris de souris
Marquant l’harmonie médiatrice
Des âmes harnachées pour la mission
Âmes prêtes à l’irrigation de l’instant
Par la conscience de l’absolu.

1441 


Le merveilleux Mystère

Toi qui a perdu ta route
Toi qu’un heureux abandon
Fait taire les attachements
Sois le nom nouveau
Du sommet de la montagne.

Rôde et fait effort
Pour colmater les sentes pierreuses
Prêtes à la divagation
Sois la clameur et te fait pousser des ailes
Dans l’immaculée de la Promesse.

Reste silencieux
Alors que se transmet la postérité
Résiste
Aux gelées et sécheresses
Pour que vienne le soleil de sapience.

Garde l’œil
Sur l’aigle des hauteurs
Cet être au cœur altier
Qui de la forêt claire à la lune bien ronde
Propose l’ouverture.

Le ciel brasse les nues
Chargé des ballerines de la grâce insondable
Il envoie sa puissante fantaisie
Cette nature fondamentale
Tendre nonchalamment la corde de son arc.

Là-haut
S’amuser ou nous punir
N’a pas court
Pour que subsiste hors basculement
Le prône digeste du merveilleux Mystère.

1440