mīlu savu dzīvi ar jauktām saknēm filtrēja šo gaismu ejas apakšā uz pateicības kokiem et de puissance alliées. Dienas tauriņi kodes savās sinkopētajās sacīkstēs dejoja šurpu turpu spilgtas Gara krāsas dziedinošo bungu skaņām. Nometies ceļos uz sliekšņa viņa pastiepa savas kailās rokas atvērtas plaukstas viņas spīdīgajiem matiem izdzēšot pēdējās nakts skaidiņas que le baiser de l'aube rougissait. 542
Ir pasaule savās pārmērībās un tad baltais gārnis savā klusumā.
Saulrietā tur ir jūtīgs vīrietis sāls purvu nemiera cēlājs putojoša lūpa. Paisuma laikā pēdas uz smiltīm gulbis lidojumā aizraušanās, ko atcerēties. Nakts organizē sapņus lietus pilienu tvertne svētajai dejai mūsu klejojuma zīme.
Eperduskriet pa mežuvīrietis ātri aizraujaszem raga murmināšanasvēja vadītskurš šeit un turkrata augstu koku galotnesau respect dinamiskasmaisīšanas punktstikai vērīgā dejasliekšņa sargikura acs šautriņasspožajā nākotnēcauri daudzām ejāmtāda āda stiepās pāri celmamno mutes mutēno ekru vārdiemgaiši tauriņipiegādāts nākamajā dienākamēr viņi zinapavadītais laikssaki tikai pagaidi.540
Šie divi ir radīti, lai mīlētu viens otru izlases veidā dvēsele un sirds rīstīšanās izbēgt mazās strūklās Ambages bez rokudzelžiem lepni spārni kāju krustojumi dzejnieki, mūsu brāļi mūsu tēvi, mūsu dēli satvēra viņu debesīs mierīgi vienkāršās dzīves bērni. Passants cepuri nost tur zem rudens noskaņām ir laba kvalitāte daudz klusuma un draudzības.
Aux limites de la quête et du doute il y a cette attente, la clarté en son avènement.
Les nuages peuvent se déliter, les vents ne suffisent plus, il y a aussi la marée du cœur qui fait vaciller l'être.
La pluie qui tombe sur le ciré au contact de la peau nue électrise la conscience d'être au delà de la chaleur animale et en deçà du monde.
Plus rien ne se passe comme avant les vaches continuent de brouter le chien est assis entre mes jambes, je suis adossé au talus de pierres, tous deux sommes de garde au goutte à goutte du temps qui morigène.
Reviennent du large les voiles de l'enfance.
Il faut partir pour ne plus revenir, l'humide et la lumière se marient, demain il y aura l'arc-en-ciel.
Ma mère de l'autre temps d'où elle venait je ne sais peut-être de ce train au dessus du viaduc puis le retour en enfer chez les sœurs sans Marie abandonnée dans des draps souillés offerte à la terreur.
Mon père silencieux et amoureux s'accrochait à sa femme comme au radeau de la Méduse courant joyeusement derrière la carriole au sortir de la gare dans la poussière de Montamizé puis s'adossant contre un paillou jouait de la trompette.
Ils eurent un enfant les convoquant à se marier le bel enfant du printemps pour palier à l'entrée en guerre au bout du chemin d'entre les blés à cueillir le bleuet et le coquelicot en tendresse et injonction pour que destin advienne.
Il s'appellera Jean comme cet oncle mort jeune libéré des tranchées et de la grippe espagnole que je devais réincarner vint cinq ans après en ombre portée sur le seuil chez mémé Danube.
Qu'en sais-je ? je ne l'ai jamais vu mais je le crois.
Puis une fille vint à qui Lulu donna son prénom alouette des champs entendue en planèze au paradis estival de l'Auvergne familière.
Quand le petit dernier jaillit ce fût le grand chambardement l'oubli du taudis de Grenelle notre mère ne fût plus hagarde sauvageonne à courir les chablis de son enfance loin des bombardements elle reprit pied réagença quelques pièces du puzzle et fît revenir Fifi sous son oreiller.
Ils n'ont pas été plus loin les ouvriers de notre source bâtie sur les ruines de familles en exil ils reposent en dehors de la scène sous les étoiles d'un ciel large qu'il n'est pas vain de contempler le soir quand le RER ébranle les tombes.
Parfois tout en haut trois points lumineux nous font de l'œil derrière la course des nuages chantent nos morts s'égaillent les vivants sur leurs chemins de vie enfle la rumeur d'une tornade que le vent soulève sur la route de Frugères tel le repli des boches du Mont Mouchet leur forfait accompli.
Il est temps d'étendre la nappe sur l'herbe du Pradou d'amener la vaisselle qui quincaille dans le grand panier d'osier sans oublier le vin noir tiré du tonneau rire et parler haut pendant que les enfants chahutent que marraine prépare l'appareil photo et que grand'père signe d'une croix le dessous de la tourte.
Se sont rapprochés près du grand hêtre pour effacer les saisons en remontée des ans passés. Assis autour de la souche à contempler la haute ramure ont remisé en souvenirs la sente des sangliers. Puis ont prié pour que revienne la pluie sous le craquelé de la soue bauge des ultimes protections. Se sont enquis de ce que faisaient les dinosaures nos amis à culbuter les grands arbres alors que la plaine immense bruissait des cavalcades d'ombres menées à terme hors les herbages coutumiers. D'horloge point juste l'ombre et la lumière ourdissant au souffle amer l'ordre et la remontrance de nos frères les successeurs ivres de vie à venir et courant sous la futaie vers la clairière ceinte de torchis mettre en saillie la pierre dernière. 536
Se ferme l'opercule du bulot sur le sable aux bulles savonneuses caresse du temps qui passe au creux des vagues lasses valse lente narines dilatées conques marines ahanantes la main effleure la levée des voiles sous la vergue tendue note métallique du piano silence racé sagace errance d'avant la venue de l'ange à la mine chafouine sous la pluie de pétales que le vent éparpille mille baisers à l'encan pour les pigeons de l'automne brasier rassemblant au sortir de l'octroi l'envol clair de ce qui fût. Mourir blanc vivre noir. 535
Sur le front bleu de ton enfance par les passes sombres de la nuit un œil s'est posé petite flaque d'eau salée sur tes lèvres ondulées que le vent pousse frêle caresse à peigner tes cheveux bruns à la base du cou et franchir d'un geste le fond de l'univers.
Ô ma femme aux reins creusés sorcière feinte danse en rond au sacre de l'automne je te hume et me perds au lacis de tes bras et jambes.
Je roule le tapis de prière hors la nuit noire point de faux semblant juste la musique de l'ancien soleil blanc cet amoureux à la colonne vertébrale fécondée. Je calme mes ardeurs sans que se brise l'œuf blanc sur les rails du dogme loin des codages cérébraux au reste peu demandeurs. Je distingue les essences subtiles au milieu des pensées immondes et transforme le vacarme en musique intérieure. Hors la vie quotidienne point de transformateur.