« Le pas de deux » Banni du vocable scientifique Simule le miracle d’être Un jour entendu Comme abandon à la vie Une absence Une projection dans le futur Un ailleurs que chacun porte en soi L’acuité du non-voyant Qui échappe au vertige des mots.
Explorer Tentative de l’existence Refus de l’incapacité S’éprendre de la tourmente Par une jouissance sertie à l’ongle S’abandonner au risque insupportable À la présence du tout À ces feuilles mortes qui se retirent Comme respiration de la pensée Avec art et délicatesse. Couper l’arbre Et s’en aller plus loin que soi Ne fait qu’un avec la blancheur de l’aube Cet arrêt Si fol en son absolu Que même les moineaux Au-delà du temps Livreraient leurs pépiements Comme menteries À la foire du Lendit.
À fouiller la racine La parure du sens Sous l’humus obsidional Apaise le chercheur À l’abri des touches simples D’une diction de baladin Minuscule port d’attache Caressant les sons Jusqu’à l’obtention d’harmoniques Entre regard et émotion.