Es raudāju

Es raudāju
Et ne puis remonter à la source
Des serments
Cette ultime désespérance
Des plateaux de la balance.

Tirer la langue
Jurer qu’on ne m’y reprendra plus
Augure mépris et moqueries
Balayant pure et blanche
Les cimes glacées de la souvenance.

Au bout du bout
La pauvre âme rayera
Le miroir des attraits
Apparence héroïque
Du manoir aux paillettes de feu.

D’une oreille l’autre
Avons guidé la voix
Innocence partagée
De la même fleur
Pour aiguilles communes.

Habiles fées
Faisant cuisson de nos baies
Recueillies sur la branche du coudrier
Alors qu’approchait
La langue du suçon.

Un peu de pitié
Dédicacerait l’ombre faitière
Sans que descendent
Délicates et célestes
Les plaisanteries d’un clin d’œil.

Silence absence
D’une conduite amène
Au gré des méandres
Qu’enchaîne la chasteté violée
D’une cosse de petits pois frais.

Un baiser sur cette souveraine écorce
Énonce
Cerises amoureuses
Les cardinalités de notre rencontre
Déposées sur l’écusson de notre maison.

La vie la mort
Que même la mégère
Ne saurait ignorer
Quand souffle sous la ramée
La parole véhémente d’une douce langue.

Ma petite renarde
Par monts et par vaux
Discernant l’odeur et la lumière
Dans les herbes mouillées
Fanfaronnade devant les étoiles.

Page écrue de chaux vive
Torchis aux fentes écarlates
Vous serez le grand secret
À l’entrée du bois
Quand l’humain fait un pas.

Nous nous séparerons
Sous la lune
Nobles bêtes
À la pierre d’angle
Recouverte d’un fagot d’épines.


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