Dans l'instant
je rougis de ta venue
et ne puis toucher ta main
de mon souffle
en épanouissement
de la riante promesse
de pouvoir te faire renaître.
Il y eut cet accroc
des hommages répétés
à la porte des temples
alors que je quémandais
les caresses naissantes
d'un soleil virginal
arrosé de rosé.
À même l'argile prégnante
je rompis le cercle des sphaignes
pour d'un arc murmuré
écarter les lèvres aimées
de cette mort entretenue
baignant la mélancolique nuit
d'étranges chevelures. N'y pouvant mais
gonfler ses narines
et prendre ailes de colombes
font que le cœur palpite
en fierté d'entretenir
le souvenir des floraisons
à même un doux baiser.
1105
Yksi, des plaines infernales
que la jeunesse abhorre
m'ouvrir par le devant
le ventre
pour me regarder mieux.
Septembre au sceptre doré
annonce fermeture de la maison
quand passe soleil au firmament
de la journée
ma belle boulangère.
Fussent subreptices
les apparitions de l'ombre
rien n'empêche d'être clément
par les chants par les roses
ô fruits de la lumière.
Sitôt aimée
quand brille l'aube
je m'aperçus qu'en son esprit
gisait par le travers
son corps ensemencé.
Roulez à cœur perdu
par les sentes ombrées
nos âmes empenaillées
qui devant l'âtre
soufflent la romance.
A pleines mains
les joues en feu
ils ont vaincu la parole imparfaite
à s'enivrer, à se défier
avant d'éclore le lendemain.
Point de papier froissé
à la corne d'abondance
par les chambres secrètes
soufflait un cercle d'air
embryon des coulures de l'esprit.
Ployons la baguette du sourcier
par dessus la rime gonflée
stance odorante des rires infernaux
saisie sans linceul
la joie fuyant la peine.
Du pic épeiche de la forêt
perché sans arrogance
le menhir arguait l'accomplissement
de tant d'années à soulever encore
au passage des korrigans.
1104
Écrire n'est pas d'éradiquer
d'une plume grasse
la virginité de la page.Le chemin est à ce prix.
Regarder à la dérobée
la fuite du temps
occasionne carambolage de la raison
et cadavre déterré.
Aussi semble-t-il
davantage céans
de se tenir là
accroché au pommeau de la rampe.
Tout est pur.Entre ses lèvres
se lève le râle du fauve épuisé.
" Dis-toi bien qu'on est en train de te tuer ".
Se tenir à l'écart
en contrebas de l'octroi
rend la chose facile
telle tâche de sang du temps des cerises.
Restons en silence
à la bifurcation.Découvrons l'écran secret
des invalidations.
A soulever le vasistas
du côté du couchant
expose à rendre visible
la sente à l'endroit de l'orifice.
L'âme endeuillée
tarde à dresser le pavois
devant l'écrit insensé.
Fais ton travail
enfant du soleil inversé
dont la silhouette vague
ensevelit la cause.
1103
Ecrire c'est aller
là où s'arrête le visible.
Ecrire
c'est valise faites
ne plus savoir où l'on va.
C'est être
devant le grand mur aux pierres sèches
repère des vipères
et des trésors mêlés.
C'est arriver au port
après avoir erré
de rivage en rivage
en distraction des tempêtes
et autres suffisances.
C'est ne pas y être
quant on vous attend
le doigt sur la couture
en érection lente
hors les traces du reflux.
C'est vivre
avec légèreté
en se penchant sur son cœur.
Si faible sois tu
tu pourvoiras
à ton besoin d'élévation,
cet espace
où respirer les grandes randonnées
au soleil de l'esprit.
Ecrire
c'est n'y être plus.
Ecrire
c'est être un bouchon de liège
sur la mer des outrages
à palper de tous ses doigts
les anfractuosités de la fadaise
signes avant coureurs
des onctuosités de l'âme.
Ecrire
c'est aussi,
seul,
franchir le seuil de sa maison
pour rien.
Ecrire
c'est chercher ce qu'on a déjà trouvé,
simple idiot du village
en quête des photons de lumière.
1102
S'étonnent de rien
les fibrilles du poème
quand vient le temps des vendanges.
À la lueur des lampes grises
il est de bon ton
de les couper bien ras.
Feuillages tendres
en accomplissement d'un dévers de l'âme
la perspective opère.
Navrées d'être en retard
les ondes progressent
à petites lampées de plaisir.
Creuses à minima
sans que le cœur vacille
les roches pleurent.
À n'entendre que la mer
les mains crochent le vêtement
à mesure de l'ourlet.
Rousse de raison
elle a permis la femme d'esprit
d'opérer à demeure.
Des doigts fins
dédoublent les écailles
d'un geste fol amour.
Fleurs et eau
sommes en haut du promontoire
une volée de passereaux.
1101
Le jourj'écris
Je participe
Je préempte.
Le soir je lis
Manière de voir en lettres bleues
L'histoire des origines.
Ja minä lähden uudelleen
Avaan Gehennan
Menneet tosiasiat.
Dans les halliers du temps
Se bousculent les impressions
Bêtes franches à l'empreinte sacrée.
Chiaroscuro sfumatossa
Seisoo menhiriä
Siitä, mikä olisi totta.
Kuulomatkan päässä
Itse hillintä
Peitä kipu.
Tuuli nyt
Ei saa kirsikkapuuta vapisemaan
Ilman muistoja.
lapset ja vanhemmat
särkeä piiska
tilit selvitettäväksi.
Déjà vu
Jo kuultu
Ja se on jo huomenna.
Muualla ei ole enempää
Kauneuden ripustimissa
Jätä pehmeitä ajatuksia.
Lehdet voivat pudota
Joka vuosi en kuule niitä enää
Talostani, jossa on useita sisäänkäyntiä.
Les allées couvertes
Recouvrent les morts
Pour plus de gratitude.
pysy siellä täällä
Ymmärryksen hylkääminen
Sopimuksen vastaisesti.
Se déposséder
Infléchit le futur
Vers ce qui sera.
Kaukana luetteloista ja muusta paljastuneesta
Seurasin valkoista pilviä
Järjen haarat.
De chemin
Point
Juste les formes de l'illusion.
Arranger
Sans se ranger
Offre visions.
Rikkomuksen kautta
Näin tupakoinnin
Ensimmäinen tulipalo.
Pienet kohtalon kädet
Aamun pehmeälle iholle
Ehdotan, että henki tulee.
Jos ontuisin vähän
Se johtuu pelosta ja ihmetyksestä
Murskaamaan tavallisia lauseita.
Ainsi dépouillés de tout
Il se peut que nous soyons bienveillants
Vers là où nous allons.
1100
Reunalla
Veden äärellä
Pilvet purkautuvat
Myöhään iltaan asti.
Meri nousee
Levät ja muovit mukaan
Rannalla meluisten lasten kanssa
Anna vanhempien nuhtella.
Fruits de mer et crêpes sarrasines
En fond des luette
Signent d'un cidre brut
Le bulletin de bonne conduite.
Yhdistetty kataja ja omena
Aatami ja Eeva
Kerää juhlapalat
Guinguette-seppeleen alla.
Yhdessä
Pihlajan tuhkan leikkaamisessa
Aurinko laskee
Hänen punaiset ja keltaiset sormensa koristeltu.
Menossa suistoa pitkin
Scaler sinisillä ostereilla
Sunnuntaimelossaan
Heiluttakaa rukouslippujanne.
Juna kulkee ohi
Pohjoissillalla Siellä annetaan pallo
Itsepäisten lasten muistolle.
1099
Plaisamment tendres
À l'heure de la feuillée
Les branches du frêne tombèrent
Autour de l'arbre franc
Tronc d'amour
Pour des alouettes dérivantes
Sur la planèze des souvenirs
En raclant au passage
Le fond des narses
Que les géraniums en reconduction
Fleurissent à foison.
Que naissent et meurent
Traces dorées sur les stèles
Ces Êtres par le sang donné
Au clair de lune
Écartant d'un trait de lumière
Les ombres de la douleur
Aux doigts graciles
De la femme aimée
Descendue des hautes terres
Parée de silence
Par ces temps de déraison.
Cinq demoiselles m'avaient tendu la main
Pour le prix d'un ex-voto
De seconde jeunesse
Loin des listes préparées
À la porosité précieuse
Ouvrant par le devant
Le ventre des enchantements
Alouette belle comète
À remercier mille fois
Loin des siens
Aurore en fête.
1098
Juokse nopeasti
Genufletion kommensaalit
Kahisevien pyökkien varjossa.
Vangitse viattomuus
Helleaallon vääntyneitä kasvihuoneita
pilkkaavat kotkat.
Ei osata laskea kolmeen
Hän aloitti väsyneen sodan
Kävely kalliolle.
Hänen huoneessaan
Hänellä ei ollut ketään, jolle puhua
Hiljaisuuden verenvuodosta lähtien.
Ylipelattu katse
Viikonlopun loppu
Myrskyilmoitus seuraavalle päivälle.
kyllä
tekisitkö sen uudestaan
rakkaani pitää kädestäni.
Filet d'argent
Des peupliers au vent vibrant
Craignent la nuit.
Isoäidin sormustimessa
Vaihda miehistövalikkoon
Vulgate Spirit -sivut.
mitä olet tehnyt
herra isä
Tästä sikiöstä tulevaan tuuleen.
Yli halaa laitetta
Runollinen sana
Vältä valistuksen salaisuutta.
Sellaiset halun siivet
Saattaa yhtä hyvin polvilleen mennä
Ennen ennusteita.
Kaikki mikä on harvinaista on kallista
Sanoi Aladdinin lamppu
Liberalismin utopistisessa ulottuvuudessaan.
Vapautettu unohduksen kahleista
Hän julisti asian
Osallistavalla puheenkäytöllä.
Revitty, hajallaan, arpi
Hän esitteli kynttilänsä
Täysin luopuminen puutteestaan.
Muutama kuollut lehti
Hajallaan
Näkymättömissä.
Taivas.
1097
valkoinen sulka
Rekisteröity väkisin
Hän lepahti
Muistuttaa vehnää ja mustikoita
Isänmaasta.
Vibrant au vent léger
D'un verbe assuré
Elle montait les marches
De la nuptialité
Pour plus de nuits d'amour.
Des vaguelettes formant chèche
À la porte des Tournelles
Encorbellées par le chant des pastourelles
Courbaient les tiges sèches de l'ombelle
Avant l'entrée dans le sanctuaire.
Tenant le petit frère par l'épaule
Elle s'épancha
Dernière fleur violette
Musardant sur la murette
Un souffle d'air pour la collecte.
1096