Categoria Arkistot: Avril 2013

du bonheur marchandisé à la sobriété heureuse

Aujourd’hui, le désir du bonheur et sa marchandisation à travers la publicité est produit par le néolibéralisme économique, moteur de l’actuelle mondialisation, qui en a fait une industrie de masse ayant pour objectif de faire le bonheur des gens malgré eux. Cela va à l’encontre d’unesociété du bien-vivre dont la première condition serait d’instituer le vivre-ensemble organisé sur le droit de chacun à vivre, et pas simplement à survivre, afin de respecter l’altérité et sa condition, la démocratie .

    Loin, qu’il y ait contradiction entre démocratie, amour et bonheur qui sont trois conditions fondamentales pour avancer vers la construction d’une société capable de favoriser un développement dans l’ordre de l’être et non une course écologiquement destructrice dans l’avoir .

    Encore ne faut-il pas considérer le bonheur comme un capital à conquérir et à préserver. Le bonheur est une qualité de présence, une qualité d’intensité, un art de vivreà la bonne heure” .

    Le grand enjeu est de sortir par le haut du couple excitation/dépression qui caractérise le système dominant de nos sociétés soi-disant avancées, des marchés financiers, du spectacle politique, du sport spectacle et des médias omniprésents. Car cette façon d’accéder à l’intensité se paye cash par une phase dépressive fondée sur le déséquilibre et la démesure. Laquelle phase dépressive suscite le besoin d’une nouvelle excitation, et ainsi de suite .

    Ce cercle vicieux peut être rompu ; une autre modalité de vie est possible, sur le plan tant personnel que collectif. Il s’agit du rapport intensité/sérénité. C’est ce que nous ressentons quand une joie profonde nous irradie et nous relie à autrui sans nous isoler. Cette joie, qui peut naître de l’amour, de la beauté, de la paix intérieure, c’est-à-dire d’un rapport harmonieux à la nature, à autrui et à soi-même, est alors tout à la fois intense et sereine. Une sérénité qui permet de l’inscrire dans la durée, au contraire de l’excitation. Une telle approche n’exclut en rien cette forme d’intensité particulière qu’est la grande fête, le carnaval, l’événement culturel voire sportif majeur, ou bien le temps exceptionnel de la vie personnelle ou collective .

    Mais elle invite à vivre ce temps autrement que selon le modèle de l’excitation, permettant ainsi d’éviter le côtégueule de boisou encore la logique du plaisir pervers, là où l’excitation est en fait procurée par une domination sur autrui .

    Thesobriété heureuse n’est pas l’austérité ni l’ascétisme. C’est cette opportunité à vivre intensément ce voyage conscient de la vie dans l’univers que nous propose l’aventure humaine. C’est aussi, sur le plan politique, le droit accordé à tout être humain de se mettre debout pour véritablement Vivre .

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La question de la vie . 2

C’est une question incontournable pour tout être conscient, et notamment conscient de sa finitude. Quel est le sens de cette humanité, de cet univers qui l’a fait advenir au terme d’un prodigieux processus de quatorze milliards d’années ? Que l’on soit agnostique, athée ou croyant, c’est la question qu’un jour ou l’autre on ne tarde pas à se poser .

L’histoire des civilisations est d’abord l’histoire des tentatives de réponse qu’elles apportent à cette question ultime. Mais, parce qu’il s’agit d’un enjeu essentiel, voire vital, miehet ovat instrumentalisoineet merkityksen perustavanlaatuisen kysymyksen antaa elämää suunnittelemalla enemmän tai vähemmän suljettuja selittäviä järjestelmiä joilla on ollut seurauksia, jotka ovat joskus rauhoittavia, mutta toisinaan paradoksaalisia jopa murhaavampia kuin vapauden, tasa-arvosta ja veljeys .

Koska kysymys “sens”, sen sijaan, että se olisi etuoikeutettu paikka kuulusteluille ja tiedon ja viisauden kasvu ihmiskunnalle, usein tuli dogmaattisten vastausten vektori. Sen sijaan, että kunnioittaisit pyrkimystä muilta, inhimilliset painostusryhmät, joissa vallitsee vallantahto, ahneus, la peur du vide et la recherche du pouvoir cherchent à la dominer ou à l’exclure, ce qui déclenche alors la guerre des “sens”. Et qu’importe que celle-ci tourne autour de religions transcendantes ou séculières. Les mêmes logiques meurtrières sont à l’oeuvre pour les condamnés des procès de Moscou au nom de l’Histoire, pour les victimes des génocides provoqués par des régimes politiques totalitaires, pour les condamnés de l’Inquisition catholique (Torquemada) et protestante (Calvin), de l’intégrisme juif ou de la charia islamique .

Dans tous ces cas, ce qui a été et est encore aujourd’hui trop souvent au travail est le mépris de l’altérité, aussi le premier droit de l’altérité dans le domaine du “sens” à donner à la vie, à sa vie et à celle des autres, c’est celui dela liberté de conscience, notion bien fragile mais outre la vigilance et le l’opiniâtreté qu’elle implique est aussi emprunte d’estime de soi, de respect de l’autre, de recherche de l’authenticité, d’amour propre bien senti, de simplicité, d’humilité, de plénitude et de savoir vivre .

Il est un temps à venir, plein de fureur et de lumière, où seront délier les gerbes de l’avenir dans les champs de l’espoir. Puissent alors les hommes et femmes de bonne volonté se lever pour prolonger la longue marche à être, en surplomb du Mystère, les continuateurs de l’oeuvre vive du grand transbordement, du grand Oeuvre de la vie, courte à notre échelle personnelle, mais si longue au vu du dépliement de l’avenir, et si opérante par les traces que nous nous devons d’inscrire dans le grand livre des mémoires que consulterons nos descendants .

Que l’esprit, le coeur et la raison nous assistent dans cette question du “sens” car il y a plus grand que nous dans cet univers en expansion. Nous pouvons paraître aussi bien maigre fétu de paille jouet des éléments, qu’infime cellule hollogrammique de ce monde si vaste dans lequel nous sommes partie prenante, en responsabilité et en présence à ce qui est .

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Toi mon frère

  Cela se passait au cours du périple des initiations. Un jour, alors que le temps était à l’orage, nous perçûmes au travers de la course des nuages ce signe propitiatoire, cette enclume sortie du fond des cieux .

Lorsque le sourd ébranlement parcourut la montagne, nous fûmes alors projetés sur le sol pierreux face contre terre, tétanisés, à attendre la fin de cette colère dont les effets devaient se répercuter jusqu’au profond de nous-même .

Après un temps hors dimension, lorsque je me retournais et que le ciel étonnamment dégagé ne présentait aucune trace d’orage, tu étais là, mon frère, liikkumaton, les vêtements ondulant au vent léger du matin, la barbe frissonnante et le regard doux porté sur la vallée des origines .

L’air était pur. Une odeur de fleurs fraîches s’élevait. Sans nous regarder nous prîmes notre bagage pour poursuivre l’ascension .

C’était il y a quelques siècles. Nous avions dès lors l’âge d’être vraiment des hommes conscients de nos responsabilités et de la tâche qui nous était impartie. Nous étions traversés par le destin qui se manifestait par cette force indicible et inflexible qui inexorablement nous engageait sur un chemin de connaissance et de sagesse, sur le chemin du grand Mystère. Là était le sens à donner à notre vie .

Souviens-toi de cette nuit où le vent hurlant accompagné de rafales de pluie froide faisait se rompre et se coucher les arbres derrière nous. La terre était en fureur. De si profondes ravines se creusaient devant nous que nous étions dans l’obligation d’implorer la providence pour en confiance continuer d’avancer en nous en remettant à plus grand que nous. Nous devions sortir grandis de cette épreuve .

Souviens-toi du temps calme de nos promenades à travers champs où chanter à tue-tête l’intense joie d’être simplement en vie nous emplissait d’insouscience et de plénitude. Il y avait de la légèreté tout autour de nous et main dans la main nous faisions un grand tour tout autour de la maison familiale, par delà les blonds champs de blé parsemés de bleuets, de marguerites et de coquelicots ondulant sous une brise légère pour faire apparaître les formes mouvantes de la bête qui se déplaçait en courbant les épis alors bruissants. Un frisson nous parcourait et c’était bon .

Le temps était vif ce matin. Habillé de ton tablier d’écolier usagé qu’on avait ressorti pour les vacances, tu descendais les solides marches de pierre du pas de porte pour, retrouvant ton bâton, aller tracer sur la terre battue du chemin ces signes qui me laissaient coi. Tu étais le guide qui me montrait la voie .

Souviens-toi de ce passage étroit que nous empruntions pour sortir du soupirail des tentations. Il faisait sombre dans cette souillarde de tous les dangers mais jamais nous ne tombâmes dans le trou rempli d’eau. L’endroit ne recélait que le tonneau de vin du grand’père et sur des paillous quelques morceaux de fromages protégés par des torchons de toile épaisse .

Souviens-toi de cette ballade hivernale dans le haut pays où, par les routes déformées par la glace et la neige, l’aventure s’offrait à nous. Emmitoufflés sous les parkas et les bonnets, l’air froid entrant dans l’habitacle de toile du véhicule troué d’un large estafilade qu’un parapluie ouvert recouvrait, les cahots et les dérapages nous faisaient pousser des cris de victoire. Arrêtés en forêt nous rencontrâmes l’onglée douloureuse suite au lancé des boules de neige contre le caravansérail de notre passé .

Nous ne verrons plus les caravanes lentes, chatoyantes et odorantes du suin des chameaux et des épices. Nous n’entendrons plus le cri des hommes guidant leurs montures récalcitrantes vers un ailleurs que nous ne soupçonnions pas. Me revient de ce désert des origines la vision du souffle brûlant des sables soulevés par le simoun et cette main tendue, brune et crevassée du sage vieillard surgi de nulle part qui s’ouvrant laissait apparaître le trésor, ce fruit dur, noir et ridé trouvé le long du chemin bordé de chardons et d’épineux .

Ne demeure aujourd’hui que le buisson bien normal de l’accompagnement de nos enfantsTiens ! Sur le parvis ils ont monté le chapiteau de la passion …  L’on attendra la suite du grand livre des transformations .

De suite, il n’y en eu pas, toi le frère égaré .

Souviens-toi que d’entrer dans le corridor des naissances nous faisait si peur. Toi, tenant ton bâton et moi psalmodiant quelques formules magiques qui devaient nous aider à passer de l’autre côté, en nouveauté. Il n’y eu pas de seconde chance. Rien que les blocs de pierre épars du reflux de la pensée que le temps des atermoiements oriente vers l’avoir et la sécurité .

Les cieux se sont ouverts. Des cataractes d’eau ont balayé les traces de notre histoire. Enfants sages qui possèdions le don de se pourvoir par l’imagination dans ce pays lointain des aventures extraordinaires, nous avons maintenant cessé de chanter nos origines. Et parfois lorsque l’orage gronde, devant la cheminée au feu crépitant, nous reste alors le geste de remuer les cendres du passé, kaada, à la croisée de l’émotion et de la sincérité, dire vrai, dire simplement ce qui est .

L’appel de notre mère, nous ne l’entendrons plus. Elle qui nous invitait pour le goûter devant un bol de lait chaud au banania à croquer à pleines dents les larges tartines de pain bis gonflées de confiture de groseilles et cassis ; larges tartines que notre grand’père avait coupées dans la tourte qu’il n’oubliait jamais de signer d’une croix lorsque pour la première fois il y portait le couteau. La clide de bois du jardin ne restera plus fermée pour empêcher les poules d’aller s’ébattre au milieu des plantations. Nous n’aurons plus à aller cueillir le persil au dernier moment pour garnir la salade de carottes râpées et les oeufs mimosas .

Quant à l’eau du puits qu’il fallait aller puiser à la fontaine dans ces seaux de zinc si lourds à la remontée, parfois lorsque le vent me dit, j’entends la Vieille rire .

Muistatko ?  Rien que d’harmoniser le chant matutinal des oiseaux avec les cloches de l’église fait émerger ce goût acidulé d’avoir été si proche de toi, mon frère .

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Le silence; elämän täyteys

En français, existe l’expressionsilence de mort”, alors que l’expérience du silence déborde de vie .

     Inviter quelqu’un au silence ne veut pas dire lui demander de se taire, pas plus que se tenir en solitude équivaut à couper toute relation .

     Rejetons l’injonctiontaisez-vouspour préférer lechutprononçé à voix basse avec l’index posé au travers des lèvres pour inciter au silence .

    Chut ! Il peut se passer quelque chose que vous n’imaginez pas, que vous pourriez voir, entendre ou sentir, qui semble caché, et qui peut se révéler et vous éblouir par sa nouveauté et sa pertinence .

      L’invitation au silence peut être comme une invitation au voyage. Elle permet l’ouverture des sens et l’approche de la vie intérieure. C’est une attention qui peut aller jusqu’à la contemplation et à la dilatation de l’être qui va jusqu’à la jubilation .

      Mais le silence réclame du temps comme les choses essentielles. Il ne se montre jamais pressé. Il a besoin de tout son temps car il est au-delà du temps d’ordre temporel .

      Il convient d’abord de lui faire de la place, c’est-à-dire de nous délester du fatras des pensées, des soucis, des émotions agréables et désagréables, et même des mots .

      Si le silence fait peur à une majorité de personnes, c’est parce qu’avant de le rencontrer et de l’apprécier, chacun est assailli par ses animaux intérieursque sont les passions, l’orgueil, suututtaa, le désoeuvrement, l’ignorance, la volonté de puissance, la fausse humilité, la séduction, etc… – et qu’une fois les fauves calmés, on se sent seul, perdu, orphelin, avec la funeste angoisse qui monte .

Blaise Pascal a écrit : ” Rien n’est si insupportable à l’homme que d’être dans un plein repos, sans passion, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l’ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir . “

    Tant que la personne n’a pas rencontré véritablement le silence, elle ne se sent exister que par l’action et l’agitation, par l’incertitude et la procrastination, par la souffrance et les problèmes de tous genres. Elle demeure à la périphérie d’elle-même. La peur du vide qu’elle ressent rien qu’à l’idée de se tenir en silence n’est autre que l’effroi de son propre vide, de sa pauvreté intérieure .

     Tai, plus nous allons vers notre intériorité, plus nous avançons vers le silence et plus les portes s’ouvrent sur un espace incommensurable. Alors que dans la vie extérieure, nous vivons à la remorque de ce qu’il faut faire pour bien se comporter dans notre société, à savoir comme un simplemortel” ; dans la vie intérieure nous sommes un être humain appelé à la croissance, täysin työllistetty, et même à sa perfection à sa réalisationimmortelle”. L’être se sent alors pleinement en possession de lui-même, il est près de la source et se manifeste en plénitude .

       Plus on se tait et plus on trouve d’égards envers la Parole et le Silence, et moins on bavarde .

     Pour celui qui a goûté le silence, les discussions, débats, réunions de famille et colloques intellectuels deviennent difficilement supportables parce qu’étouffants. Le silencieux, comme le solitaire a besoin d’air et d’espace ; il a besoin de l’expérience du large, du vaste, du profond. Tout le reste lui paraît plat, étriqué, superficiel. The “communicationobligatoire et convenante lui paraît grotesque.

      Lorsqu’un être humain est réellement unifié il peut être délivré de cette obsession de communiquer à tout bout de champ et à propos de n’importe quoi. Seul le partage essentiel sur des sujets essentiels ou l’échange silencieux de cœur à cœur ont un sens et offrent une véritable nourriture .

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Mitä tarkoitusta antaa elämälle ?

 Elämme ei kauan sitten uskontoihin perustetun maailman loppu, uskollisuus läheisyys, isänmaallisuuksia ; ja tänä päivänä kulutusta leimaa mainonnan kannustimet manipuloivat meitä globalisaation palveluksessa teknologian mullistusten korostamana .

     Suhde pyhään on muuttunut. Sitä seuraa merkityksen etsintä uskontoon perustuvaa automaattista vastausta ei ole enää olemassa. Kysymyksessä : “miksi olen maan päällä ?”, seuraa vastauksia yleinen tiede ja politiikka. Emme voi enää luottaa perinne. Kohtaamme pelkomme, …  ja siinä me sitten ollaan kutsuttiin olemaan itsemme edessä .

     Merkityksen antaminen elämällemme ei ole itsestään selvää, koska ihmiset lainaavat rooleja. He sanovat olevansa ilmaston uhreja, -lta muut, tilanteesta, että heillä oli kaikki ollakseen onnellisia ja sitten se … Tai, onnemme ja onnettomuutemme kuuluvat meille. Olemme vastuussa onnellisuudestamme ja onnettomuudestamme, koska meillä on mahdollisuus kasvaa, kasvaa .

     Meidän on edettävä tiellä avoimin silmin .

     Elämän tarkoitus, se on rakkautta. Emme voi elää ilman rakkautta, Tämä sydämen vaihto, tämä mies/nainen rakastaa, tämä lapsellinen rakkaus, tämä kahden välinen rakkaus olentoja. rakkaus on toveruutta. Rakkaus on suhdetta lähimmäisiimme, kanssa eläimet, kasvi, luonto, kosmoksessa ja uskonnollisten käytäntöjemme kautta .

     Olemme sosiaalisia olentoja, suhdeolentoja. Me tarvitsemme antaa, heräämään toisilleen. Olemme täällä tehdäksemme itsemme hyvä huolehtimalla muista, ystävyys, myötätunto, le don .

     Eikö elämän tarkoitus olisi hyväksyä itsesi sellaisena kuin olet? ? Mutta varten että, se vaatii toisen katseen, jotta voimme lukea toisen katseesta, että me ovat ystävällisiä. Rakasta ja sinua rakastetaan. Meillä täytyy olla hellyyttä itseämme .

     On ihmisiä, jotka näkevät vain materialistisen linssin läpi Älä kysy itseltään kysymystä elämän tarkoituksesta. “Einstein sanoi, että olento ihminen, joka ei koskaan kysy itseltään kysymystä olemassaolon merkityksestä, jota ei kiinnosta ei elämän merkityksessä, ei ole ihminen.”

     Nykyään olemme maailmassa, jossa hallitseva ideologia on kulutusta, missä : “Television tarkoitus, kuten patrick sanoi Lelay, on tehdä aivoista tottelevaisia !”. aivopesu, se on mainontaa .

     Estääkseen tämän esineellisen ja tappavan liioittelun, meillä on meidän on keskityttävä välittömiin kehollisiin ja aistillisiin tarpeisiimme eivät voi pettää meitä, kun ne liittyvät rakkauteen, hellyyteen, to yksinkertaisten asioiden tajua, henkistä. Meidän on sanottava kyllä ​​elämälle. Tärkeintä on oppia rakastamaan elämää, ja tästä työstämme vammoja .

     Elämäntapamme on siirtyä pelosta rakkauteen. Siellä on meidän ilomme, olemisen ilomme, elää, olla olemassa. Mutta koska se on tukahdutettu, se on sisällä tietoisia siitä, että meidän on torjuttava tietämättömyys ja kohdattava itsemme mitä On, kaikkien näiden päivien kokemuksiin, jotka tuovat meille osansa yllätyksistä. psykoterapian kautta, mutta myös meditaation ja rukouksen kautta, meidän täytyy anna asioiden olla. Se johtuu tästä älykkäästä rajoituksesta, ja puhua aistillinen tunne, että sydämessä on aukko .

     Meidän on itkettävä paljon samalla, kun uppoudumme pienen katseeseen olla, katselemassa kaunista maisemaa, taideteos, tai kuuntelemalla a musiikkia ja lauluja, jotka puhuvat sydäntä. Tämä on elämän tarkoitus. The vastaus on alistuminen sille, mikä on, aistien avaaminen. Vastaus on “iloa” .

     Anna lasten tulla luoksemme, pienet linnut, ajan henki kuka meni läpi, ja ennen kaikkea älä koskaan sulje ovea. Silloin olisi liian kuuma, meiltä loppuisi ilma, Helvetti ei olisi silloin kaukana, … kun on niin paljon tehtävää !

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