
Regarde bien cet homme Il est mort pour le monde Le sourire ouvrant la plaie essentielle Des cils comme fanons de baleine Par dessus les herbes de la dune. Fais un signe de la main En te détournant Pour comprendre l'envers des choses Sans que le ciel s'éloigne Ni le froid ni la peine en sortant de chez Swan. Donne d'un murmure oblitéré Cet assentiment aux fruits de l'esprit Pour d'une bourrade amicale Envoyer valdinguer l'ami de toujours Vers de plus amples connaissances. Isole les objets du passé Ces ailes friables des papillons de nuit Que les containers de nos habitudes Stockent à mesure de la montée des océans Au balancier de l'éternité. Profère bouche ouverte Le clinquant des mots du monde Au balcon des vainqueurs A mesure de la place qui se vide A l'heure de la sieste. Chante l'horizon des fleurs épousées D'un mouvement de hanches Sois le vertige des tubulures de Beaubourg Que tentent de ramener à la raison La lumière tendre d'une fin du jour. L'homme blanc immobile et seul Sur l'esplanade des rêves Contemple le rien des passants agités Détresse élevée au-dessus d'elle-même Telle une offrande de sang et d'amour. 924