Les femmes sont amoureuseset les hommes solitaires. Ils se volent mutuellementla solitude et l'amour. Ô la nouveauté du soufflede celui qui voitune étincelle solitairepénétrer dans la rainure du jour ! Il faut réapprendreà frapper le silexà l'aubeet s'opposer au flot des mots. Seuls les motsles mots aimantsmatérielsvengeursredevenus silexclouent leurs vibrationsaux volets des maisons. Dans ma jeunessele monde était un blanc chaosd'où s'élançaient des glaciers rebelles. Aujourd'huic'est un chaos sanglant et boursoufléoù l'être le mieux douén'est maître que de la bouffissure. Le train disparula gare part en riantà la recherche du voyageur. Aromates chasseurs. Il est des cas limitesoù retentir à l’événementla délivrance de la vérité doit rester secrèteoù nous devons souffrir pour la garder telleoù la nommerc'est déloger la clé de voûtequi précipitera au sol tout l'édifice. Mais comment apprendre sur le tard ? La parole écrite s'installedans l'avènement des jours comptéssur une ardoise de hasard. La parole ne témoigne pasavant le fondementmais répondentre deux vapeurs humidifiantes. Ma mémoire est une plaie à vifoù les faits passésrefusent d'apparaître au présent. 711
Kopyto proti dverám vedie k vzpurnej myšlienke Stredoveké hry spokojný so šťastnou cestou Stánky svätého grafu Kone so zvyčajnou túžbou. Vôňa pižma vyplní prierezy na dúhové úvahy upútanosť ako sú oči krokodíla Nad Bayou. Guirlande Virale visieť na svetlých vešiakoch mních spieval dozadu Vo vlnových záhyboch Si Fimol z vlny. Medové piesne Na prednej strane pekárne v Caliphone na šelme Stačilo sprevádzať Don Quixote Z Moulin En Moulin V ruke. Očakáva sa Horizontom Dážď prišiel neskoro V rukách húb Kreh že slušná Angèle pohladené oči. Vedenie obvyklou uzlom Rosa úvah Na lúke Blízko milých chlapcov Gurmánske listy miazgy chamtivo stočený. Poďme zlo škrupina pre krásne plemeno zapojiť konverzáciu do filtra súmraku Modelovanie romantiky kvety. Spadol a potom zdvihol Krídla obruč zachytiť rukavicu Pred hradom pod hustým tŕňom Tisíc tolerantných zhlukov. 710
Petit Jeandans son sac de jutecourrait comme un lapinsans que les clapiers pâtissent. Un soleil francpar dessus le clocherarguait de la fuite du tempssans que le vieil homme ne graille. Sous l'appentisle linge séchaitles mouches bousillaientsans que le chat s'éveille. A brides abattuesle cabriolet frisa l'incidentdevant les écoliers figéssans que le chien n'aboie. Au vent venules lanternes chinoises brûlèrentd'une allusion l'autresans que monsieur le Maire s'en mêle. Les traces laisséessur la terre rougeparurent mains de Vieillesans que la cloche sonne. Sous le portique de l'entréeles enfants s'étaient arrêtés de jouerun ballon finissait de roulersans que le lézard ne bouge. Elle traversa le passageà petits pas légersun panier d'osier au brassans que les poules caquettent. De l'orgeat fût servidans les grands verres en cartonavec force déglutitionsans que le rêve n'émerge. Si ce n'est près de la combelà où le chemin tourneque l'homme à la voix rauquese mit à rire aux éclats. 709
Du bois en tombée de nuitles lutins et les loups se rencontrèrentprès de l'arbre généreuxd'un dernier orage aboutiéquarri sèchementau soir de tous les dangersque les cavalcades multipleséclaboussaient de terre et de lumièrema solitude mon épouse absolueaux formes de danaïdes éperduesen assoupissement des consciencesalors que se condensaientvirevoltantes les idées noiresde la criminalité magmatiquedernière jetée de rosessur le trouble des offrandes au sylvestre seigneur. Il y avait de la sollicitudeà pourvoir de branlante manièrela barque ouvrièresigne de sangsur le dévers récentdes palabres ourdiesdevant le chêne aux neiges éternellesproie aux retombées apocalyptiquesde quelques motsaccompagnant les oies cendréesvers le rivaged'une chambre d'enfant ouvertesans que l'œil du prince intervienneen caresse de mèreinfime attention de la plume discrètecontre la joue de duvetque le souffle amuse d'une tendre attentionau petit jour d'un sourire. J'ai beau changer de placela perspective toujours identiqueprolonge ses lances guerrièressur le papier avion d'Indochinequ'une écriture fine ensemence de pleursaux échelles du temps arriméesen attraction de cette jungleoù se fit saisir par la manchevers le bal des mauditsl'enfant-soldat se détruisantà vouloir donner sens à sa viebien que rangé par tranches d'âgele "rouge et or" de nos prixenfonçât le fer incandescentdans la plaie millésiméedes allers et retoursde l'immoralité à tirer leçon de toute chose. 708
A bientôtpour ne pas avoir à redireen faisant crédit à l'avenir. A bientôtsans se retourneren reconnaissant chez l'homme le sanctuaire. A bientôtles gens du mondeceux que nous portons en nous. A bientôtvous les enfants du Passagevers le point clair le point lumineux. A bientôtdu fond de l'allée des hêtresen faisant offrande d'amour. A bientôtpour une vraie connaissance,
un échange, un dialogue, une réciprocité.A bientôtcette présencecette personne. A bientôtpour t'entendre dire" c'est moi ". 707
Un tas de souchesà la sortie du champje traîne je traîne. Enrobé de nuages vermicellesle ciel de mon enfancetransporte des merveilles. Aparté sur le pas de portela rouge capelines'enroule sur elle-même. N'en puis-je rien extrairepas même les odeursmiasmes surgissant des camps. Affectueusement vôtrela frise du train de papier n'est plusil pleut ce soir. Ne rajoute rien à ma peinepas même un brin de muguetmais fais ce qu'il te plaît. En guise de viatiqueune carte routièrepour rassurer les siens. Une bûche tombe du cieldirectement dans le bûcherbonne affaire pour ce soir. De service pour une foisau sortir du couvre-feunous regardâmes le ciel d'aurore. En bas tout en basles vaches avaient à remonter la penteet je tenais la queue. C'était pareil dans les tempsavec de l'air frais tout autourau passage du transformateur de béton. Il y avait force guirlandes et rubansau mariage de Georges et Renéedans la barboteuse je faisais le cacot. De cette sève làje nais et meursplusieurs foisà la porte de l'amanteet cette ivresse doublée de luciditédonne sens et intelligencesans parolepour fonder la beauté insolente. 706
Le vent aimanté soufflelà où je suislégende arthuriennetrop tôt dévaloriséepar les phrases perçues. Ancré sur le monticulesans racines excessivesaphorismes et fragments amusent la galeriequand les branches sont des rayons du soleil. De mère naturel'avenir est éphémère
quand pour finirla cendre se confond avec la neige.
Les ancêtres dormentpoint encore investis, ceux-cique la marée évitealors que, bien làvarechs digitalisésils vont et viennentsous le bulbe cortical de nos frayeursle long des tranchées de la douleur. Père durmémoire de bûchecouché coupé par le traversrongé par l'absenceenchaîné par le son des clarinesla cape de berger sur ses épaules arrimée. Frère en ramuresorti de la forêt colonialeà quémander une attention doucesur le bourgeon de l'équinoxe. Sœurs vivantestranquilles en leur normalitésur qui compter en cas d'éclipsequand l'évidence s'exprime.
Et puis le vol des criquets-cerisesau dessus de Sainte-Victoireà embraser la Table Ronded'un graphe tendancieux. Le frein de la fatigueskutočnosť, l'élégance venuel'ouverture des fenêtresau matin devant le grand lit fraisquand les tourbillons de lumièreentrentpar le verger chaulé. Arvo Pärt change le songeà valeurs errantesdes violonsen pensées de jeuau goût enfantinque le triste quant-à-soirécuse d'un coup de savate mauvaise. Je précède la liasse des outrancesd'un peu de pommade de paixque notre belle étoilecardabella clouée sur la porte des grangesemprunte au livre des mystères.
( œuvre de Gore )
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Se mirent à dansersous le feuillage désordonnéles sittelles de l'Organonsans que leurs pas résonnentpar les chambres désertesdu manoir noirque la colonne blanche de l'entréecalmait de son silenceà portée des enfantsaccourant vers le plan d'eaujeter les cailloux de l'auroresans que la carpe coopère. Il futil serace que la grise plume glissesous l'oreilleren trompe-l'œilla cane posée contre la porteà éteindre d'un soufflela bougie de la veilleencore vaillantesi près du printempsd'une présence aux phrases lisses. Medium des menottesde l'amie mon âme insoumisegrimoire des pensées souterrainescaparaçonnées de cavales tentaculairessur la sur-pointe du baldaquinque les génies du lieuavaient enfreint de programmerhors toutes tentativesde sceller de grappes d'imagesl'élan igné d'un regard aux lèvres humidespositionné auprès du désir. 703
Strom platne a je ticho alebo stonať keď ho napadne dych z neúmyselného nárazu. Strom svetelných efektov Wavemaster slnko v bruchu otriasť životom vtipný, bizarné, zmiešané. Stromček pukne z jazýčka keď sa tieň rozčúli bez túžby bez potreby len z chamtivosti. Strom vo svojej jemnej sile vyžaruje mimo nízkych stien a porastov malá myš plače Za súmraku. Strom krváca a vyskytuje sa keď to nečakáš na ošetrenie rán. Frederikin strom archanjel tajných šelestov vie, ako byť diskrétny pri sexe s Bohom. Strom spečatí tajomstvá z jeho rúk od jeho sĺz k spoločnému jadru ľudstva bez náhlenia bez neporiadku. 702