Page tournée Est apparu le Sans Nom Ce type à l’inépuisable regard Portant considération aux armes de la tribu.
L’œil unique dardé sur elle Et la vie de l’enfant fût menacée À jamais figurée Sur le registre des entrées.
Golem à la fontaine Me dit que la guerre des Mondes Était pour demain À la tombée d’un jour sans fin.
Effroi des éclairs sortis de nulle part Fenêtre sur cour pour l’imprévisible espoir Comme projet rangé au fond du tiroir Sans que brouille n’écope le flot des larmes.
Présence indispensable De celui au regard intérieur Que la prégnance des ancêtres Rend casuel à l’air libre.
C’était écrit Comme graffitis sur le mur du temple Que frapper du sabot Rend le combat prévisible.
Césure infernale En lumière rasante Rien ne rassure plus l’officiant Que de tourner les pages du missel.
Au centre la forme pure La verticale de l’élévation Le prochain sermon qui devait saillir Au sortir des divagations à l’unisson.
« Parle Sur la pointe des pieds Oreilles tendues vers l’écho gominé Des amplitudes verbales Qu’à s’entendre dire Que ce qui est dit Est dit Comme rayons de soleil Inondant de ses tubulures Le mouchoir bleu de la Vierge Clé de voute rassemblant Le subtil arrangement Des us et coutumes Du lieu où revêtu de l’aube blanche Entrer dans les maisons vides du royaume désert Où tout se sait Avant d’effacer les traces. "