Me voici

Me voici   
dans l'allée des oliviers   
à marauder le chèvrefeuille   
secrètement épris   
de la grenouille au jabot vert.   
 
Le barde se révèle   
comme sang chaud des réceptacles   
du cours tumultueux   
de cette nostalgie   
empreinte de tendresse.      
 
Et de détresse   
au fanal tombé en mer   
j'offre la bouée   
du poème que j'aime   
pierre où reposer ma tête.      
 
Je crois aux cris de l'hémicycle   
avec pour rituel bleu-pastel   
le chant des marins de Terre Neuve   
descendant la coupée   
les bras chargés de morue sèche.      
 
Bien plus bas   
je crus voir   
à même le bol de terre cuite   
la mort et la vie   
se dévorant l'un l'autre.      
 
Quant à mes enfants   
que le temps distribue   
en paix   
aux nuages sans duplicité   
j'ai déchiré contrat et promesse.      
 
Le vent m'emportera   
en mélancolie   
la main sur la bouche   
attendant l'ombre de la stèle   
se refléter dans le souffle de la Bête.      
 
L'ahan royal des soldats du dédain   
reflète en jachère   
l'épaule charnelle du rebelle   
causerie de fin de siècle   
au vent donné des graminées.      
 
Ma douce Nature   
aux feuilles éternelles   
au soir revenue   
vous êtes allée si près de moi   
que le charroi s'ébranla.      
 
Explorant la brume   
aux formes replètes   
mon âme s'élèverait   
sur le devant des estives   
comme Voie Unique.      
 
 
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