Il marche… au détour du chemin … sous un ciel chargé … sa haute silhouette orbée de lumière … lui le vivant d’entre les arbres d’un calme hivernal .
Le connaîtrai-je … celui qui vint à ma rencontre … alors que sans attente je sollicitai silence et solitude .
La sente … un écrin de munificence … la douceur de ce qui s’advient … une main que l’on tend … et puis l’oiseau se pose … une plume d’amour .
Finalement nous nous sommes dit bonjour et sans se retourner nous sommes éloignés … lui allant d’où je venais et moi allant d’où il venait .
Se croisent les vies … par un matin frais… avant que l’autre se révèle … pour s’émerveiller d’une collusion à notre mère la Terre . Le charme des pas répétés en concrétions cristallines nettes et sonores complète la particule première … je suis une identité, un visage, seorang … je suis le pétale de la fleur et l’abeille qui me visite est là où je vais … jusqu’à l’expir .
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