A l'entrée colorée des bras ouverts de la vie au dévers de mon chemin je rencontrai le soleil un soleil automnal énamouré de brumes passagères aussi se retrouver vêtu de lumière me permis de cligner de l’œil et d’apercevoir le pourpre de l'automne Je butais contre l'au-delà de moi contre le filtre ceignant mes reins moi et mon environnement et j'étais forme Je butais contre le filtre qui m'empêchait de signer le futur et le filtre se fit miroir où se refléter l'humeur maussade à l'endroit exact que justement je tentais d'éviter dont je croyais m'échapper et c'est en m'élevant que je pus me permettre d'enjamber la haie d'épines et de ronces mêlés me séparant de l'objet de mon désir juste jeter un coup d’œil circonflexe écueil comme une histoire à raconter mal m'en pris je rebroussais chemin pour revenant à la charge mon visage contre son visage me coller à s'y méprendre d'être moi d'être l'autre et cela brûlait si fort que la déraison éclaboussa de fruits amers le palais de ma semence entretenue les aristos étaient à la lanterne les cadavres exquis s'offraient au regard de monstrueuses protubérances apostrophaient le tronc des hêtres un passage néanmoins se fît entre l'écorce et l'aubier pour m'entendre se dire : " Fige-toi en l'or du temps sois vertes pâtures et tendre soumission sous la dent du troupeau et surtout n'oublie jamais le cœur de la tradition sois d'airain sois le coutre du paysan l'épée du chevalier et le saint chrême du prêtre pour d'huile et de baume te nourrir et aller mon fils, менин сүйүктүүм. "