M’émeut de toi
À l’orée de la forêt
Le doux enchantement
Du désir de liberté.
Visage aimé
De la vie en ses errances
Me plaît d’ajuster quelque ballade
Comme pain de chaque jour.
Même du temps volé à la régalade
Ai clopiné derrière les astres
À rire et à pleurer
Jusqu’à la statuaire vide des officiants.
D’être guidé à l’entrée de l’espace céleste
Cause abandon définitif
De la mer abusive
Aux dépouilles carnassières.
Pénates endimanchées
De l’absence à la sagesse
Eûmes par le passé
Les prolégomènes d’un conte de fée.
J’ai ouï dire de la beauté du monde
Les ressources parnassiennes
Prospérer d’une langue fantôme
Aux pieds légers du poème.
Bien me pris
Par l’esprit de la barbichette
D’occasionner moult rencontres
Parmi les vivants.
Prurit du mal-aimé
Saignée en bord du chemin
Tout demeure halluciné
Quand claque des doigts l’accompli.
En avant toute
Toute mesure est blessée
Au sortir du bois
Le buccin sonne l’hallali.
La veilleuse fait bloc
Avec le souvenir
Ni plus ni moins
Qu’un macaron de principes.
Plaît-il dirent-ils
À dormir ensemble
Fabrique l’entendement d’être humain
Au carrefour des attentes.
Plume d’ange
À l’intelligence étrange
Cueillons le réel
Au saut du lit de la merveille.
1550
La présence à ce qui s'advient