Holoi ʻia ʻo Muse

Holoi ʻia ʻo Muse
Au sortir des Courmettes
À la peau panachée
Approchant des siècles les siècles
Par sa prestance et sa beauté
Le plain-chant du coucou gris.

Je jure que je t’aime
Acolyte à l’écorce rugueuse
Et de t’adjoindre les elfes
Pour te servir
Et d’aller chercher pour toi
Le joyau des profondeurs.

Monsieur je vous prie
Ne soyez pas brise-gueule
Dans la forêt sous roches
Le désir est ample connaissance de soi
À humecter l’œil
À danser en cercle.

Manque plus
Que le pipeau des anges
Pour raviver le jeune sang
Archer lubrique posant sa flèche
Sur la pierre des sacrifices
Reflet de l’astre radieux.

Madame je vous suggère
D’aller goûter de la langue
Le cœur de l’homme
Le rêve d’une fin de cycle
Chantant à tue-tête la ballade accoutumée
Des gens heureux.

Vogue
Et gonfle le ventre
Sois gracieux
Engrossé par le jeu des méandres
Sur terre et dans les airs
Chemin de l’homme à l’homme.



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Waiho i ka pane

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