À Augerolles un 4 ʻOkakopa 2025 À bras le corps Les deux termes de la dualité se sont fait face Par leur présence et leur association Comme figures de la totalité Jour-nuit Intérieur-extérieur Haut-bas Endroit-envers Activité-repos Masculin-féminin Chaud-froid.
Contraint à la lutte L’entre-deux n’ampute ni ne divise C’est là que réside la richesse Dans la comparaison et leur différence Que peut s’apprécier et se goûter La valeur de l’un et de l’autre.
La réalité se réalise Au-dessus des deux termes Associés dans leur complémentarité Et non dans la tentative d’isolement Ou de suppression de l’un d’eux.
L’adversaire n’est pas l’autre Mais un aspect de nous-même Le conscient interroge l’inconscient Rencontre entre le moi pragmatique Et le moi idéaliste Entre celui qui ne veut pas Et celui qui exige Entre celui qui veut goûter l’enfer Et celui qui veut voler avec les anges.
Terrestre et céleste Matérielle et spirituelle Notre nature est composée Tendue entre deux pôles Et le personnage que nous présentons N’est que la moitié de nous Que nous avons à faire naître et croître Mouvement en apparence contradictoire Séparation-union Leçon de maintien dans la voie du milieu.
Succession des épreuves Pour que l’être se révèle à lui-même Avec ses contradictions.
Réalisation d’un équilibre Et d’une harmonie Sans cesse remise en question Continuellement rétablie.
Chaque pas sur le chemin Est progrès en conscience Avec prise de distance Afin de discerner Et faire sien ce qui va être intégré.
Et l’Ardent De se mesurer à cet inconnu Qui doit devenir une partie de lui-même Dans le grandir de l’Être.