Il pleut pour de bon un rideau dru fait danser les feuilles du cerisier et l'herbe je l'entends causer si parfaite et si jeune devant les applaudissements de la maison aux tuiles vieilles. S'ignorer fait grand tapage quand le poète ajustant son ramage se fait vendeur de la pizza à ingurgiter encore chaude. Et si l'autre vous signifie une légère attention ne nous coagulons pas comme gélatine où l'individualité s'efface et la personnalité piétine. Soyons un véritable puits d'amour en unité avec les femmes et les hommes de bon aloi soyons dans la solitude une conscience aboutie. 785
קאַטעגאָריע אַרטשיוועס: אַווריל 2021
Le cheval d’arçon
Le cheval d'arçon sous les lilas de la Garenne continuait son chemin au goutte à goutte d'une remontée de mémoire sans que vent soit avec le message des étoiles où tout disparaîtra sans que le vent soit la caresse et la mitraille assemblant la généalogie sur le terrain des galaxies. Disparaîtront les singeries et même les paroles seront vignes d'automne en traversant le bois de Vincennes vers le métro sans que le vent soit à la marée montante moussue d'une écume lumineuse poussière que les anciens sèment devant la porte des granges à la portée des enfants que le mickey du manège fait bondir de joie. 784
Les Serviteurs du Grandir de l’Être
Plissons les yeux mais légèrement sur la Comté de nos amours גאָר אָנגעשטעלט que le Soleil élève dans l'énergie du Regard. Soyons les messagers des Dieux nous les farfadets de la transe les porteurs de colère de notre époque les sens en éveil assumé. Marchons sur les braises ardentes de l'incomplétude nous les hommes et les femmes aux lourdes charges que même l'inattendu stimule quand viennent les déséquilibres à rattraper. Dans les entrailles de la terre ombreuse où le grand feu des instincts rencontre quelques tisons de conscience éteignons le foyer des promesses creuses. Au sortir de la zone d'achalandage le poète marqué par la fureur des épreuves traversées transforme par magie le désordre en soucis du bien collectif. Ne raillons pas les Valeurs et les souvenirs du monde d'avant. Ne méprisons pas le travail des petites mains œuvrant dans le creuset des transmissions éducatives. Soyons les tisserands du jour quand le premier vent caresse fraîchement les blés. Évitons les affabulateurs et les joueurs de pipeau entraînant les ventres creux vers la misère et la noyade. Soyons aux marges de la collectivité les possesseurs du flambeau de la vigilance. Soyons humbles et présents les Serviteurs du Grandir de l'Être. 783
די פליענדיקע הענט
Les mains qui s'agitent sur les rondeurs du sommeil vident la mare de ses poissons d'argile. Trois petits tours et puis s'en vont les vies de nos frères à la merci d'un crac vasculaire. La belle affaire ne se troque pas elle est là-bas au plus haut de soi. De l'herbe, des herbes, du végétal à sa porte il suffit de se baisser pour que tinte l'éolyre. Sur la mare gelée l'enfant avance précautionneusement le liquide en dur ne dure qu'un moment. Toc toc toc c'est moi je vous aime tant et tant que j'oublie de vous le dire. Il arrive le moment où la peau se fripe mâchoire édentée sur le devant. Filer bon train assis sur le strapontin des vertes et des pas mûres. Les parties de soi que l'on ignore et qui vous font du tord lorsque la bise souffle. Se les mettre en capilotade accrochés aux patères les lendemains qui chantent. Plus de père plus de mère rien que la terre qui bruit quand passent les cigognes. Survenir revenir parvenir un nid sous le toit une hirondelle entre toi et moi. D'étoupe et de souffre nous allumâmes la mèche pour que page se tourne. Au vol au vent des effigies quoi de plus élégant que le sourire après l'amour. Se joindre et emboîter le pas sur le chemin de halage à tout âge en tout lieu. Ces cailloux là ces mots ses images pour retrouver la maison. L'horloge claque ses secondes dans le silence de la nuit que le poète cloque d'amour décrit. Fissures dans les murs où passent les lézards affine sa perception de l'art. Maugréer n'est pas de tout repos il y faut de la niaque à coups de pieds aux nues. Me dépêcher pour rentrer Maman sera là près du feu de bois à boire sa tisane verveine oblige. Traces des mots dans la neige fraîche allument le fanal des perles contenues dans le chapeau de la maraude. Écorner la page permet la lecture à la reprise lorsque loup y est. Se suivent se ressemblent s'assemblent les joies et les peines en capacité d'émerveillement. 782
זאָג מיר מײַן נאָמען
אויב איר נעסט אין וואָנדער לײגט זיך אויף דעם פענצטער. אויב איר גיין אין Claudicante געדאַנק פּאַסיז אַ הויפּט אויף אַ פּינע קישן און קום צו מיר פאַלן אין די ויסבייג פון אַבליוויאַן דער קרייַז און די בלומען פון דיין ימאַמאָריאַל טרויער לעצטע געלעגנהייט צו שטעקן צו די עססענטיאַלס די פּרעסומפּטואָוסנעסס פון זייַענדיק און דער אפקלאנג פון די קלאַנגען פון דער פּויק. אַרויסקומען פון דיין טיף פּיץ פאַרשפּרייטן דיין געליימט פינגער אויג פון די וואַסטעלאַנדס געשטעלט אויף די בונד טיש די סטערינג אויג פון קייפל דיווייישאַנז סטראַגאַלינג אין דעם אַרופגאַנג פון דער מייַן און יאָ אויף דיין וועג דו זעהסט מיר זאָג מיר מײַן נאָמען אַז איך געדענק. 781
קאָרטיאַרד פֿענצטער
La pluie griffe les vitres d'un ciel bleu gris lumineux par dessus dessous les côtés. Au précis fenestrier il y a de la pommade à mettre dans les plis. Sourcils énigmatiques clic clac tone d'une veste si lourde à porter. Au fil à plomb d'une giclure de café contre la paroi la coulure pourfend le blanc céramique. Épreuve de la douleur cachetons à merci et point de boniment. Il eut fallu que meurent la mère et ses oisillons pour que la terre se décolle. Bras levés vers le levant vont les nuages du printemps une pincée d'hirondelle sur le devant. Peintre en calvitie marc de calvados les os cliquettent je demeure. Douce et persistante la mémoire qui nous habite rend heureux nous les hommes du pardon. Qu'à cela ne tienne ils figurèrent au plus bas les accrocs de la journée d'hier. Énorme et calé au plafond le coléoptère figurait l'étoile du berger pour l'échelle de toute chose. Pris à la gorge Dame Jeanne remonta de la cave pour que le sang gicle. Estompe lasse sans que la fleur paraisse j'ai lapé le lait du chat. Saucisse et saucisson fille et garçon ensembles se mordillèrent le téton. Épargnez nos traditions et donnez de la cognée pour le bois en hiver. A ne plus entendre le bruit des saisons ils fuirent le monde invisible le doigt vers l'avenir. Les griffures deviennent stigmates que la chaleur apprivoise אָן די רייַבן. Évoquer sans trop décrire couronne à la plume d'oie d'un pleur d'or. Et ne vous fiez pas aux mains de solitude l'expérience ne peut être partagée. Fichez le camp ! Allez ! Ouste ! A grappiller la raison rend le vin doux. Prenez ! Vivez ! de Louveciennes à l'île de Ré juste le pont de l'esprit. Priver de sel le mufle des béliers amène bêlements tard le soir à la veillée. 780
Les petites mains de la nuit
Les petites mains de la nuit ont perçu les esprits enroulés autour du bâton de guérison dans le patio des méditants. Les jardiniers au visage de lune ont ratissé le sable des marais de poudre d'or dispersé sous les arbres du silence. Dans le mur d'enceinte par l'ouverture des communicants montait le parfum des femmes assemblées à la porte de l'époux. Auréolée par un flot de lumière la chevelure de jais livrée aux vents du large se mêlant aux chants des pêcheurs de coraux Elle jaillit du lagon. Passée la Croix des Morts aux animaux marins consacrée l'Appel des conques faisait se mouvoir l'ombre du renard. Levant le trait lapé des songes autour du Regard nous fûmes par ces temps de grâce initiés au calendrier blanc. Ivresse tendre que celle du matin à tenir la clé de la légèreté dont seul notre être est en droit de posséder les liens. Les loups appliqués à claquer de la langue initièrent la levée des cornemuses plaintes légères de brume en partance vers les tremblements d'une énergie ultime. A mesure de l'entrée en résonance des tambours la Femme d'Esprit recoud nos jambes à la terre cadeau d'une chouette se posant un long moment sur le perchoir du jardin. 779
זכרים וועגן
Fine altérité et visage frais au creux des vagues basques il a levé au ciel des lampées de miel à cheval sur le limbique essor d'une pensée mitoyenne au regard païen telles pommes d'or tombées en hiver sous le dais des complicités. en grâce des mots de perfection. Il s'est souvenu nu et savoureux rituel l'étonnant personnage aux planches noueuses après la montée du col parmi les larmes d'une pelouse d'altitude alors que clarines nos sœurs jouaient de la sonnaille par les vallons embrumés d'un philtre d'amour ressenti. Pulvérulente époque de fer et d'os mêlés à la fuite incessante sous l'ombre tectonique des fruits écrasés de la montagne noire d'un anthropocène aux propos de gueuloir que les bâtards à la régalade alignaient contre le mur des fédérés quant le gel se défaisait du nectar des connaissances. 778
דריטע היץ
סי נידעריק אַנץ אויפן בערגל האַלב אויס פון די וואַסער. זאל קומען דער ווינט אין זייער זיסקייט אין קאָרידאָר באַרויקן זיךnt די געזאַנג פון מאַלדאָראָר. פרילינג פירמאַמענט רייז פון צייט פומאַראָלעס לויפן צו די איצטיקע מאָמענט. קלעקן אין די שנירל פון סימאָרגה אַוועקגיין שוויצט די בויך פון די צייטן. דורך אַ אַנטלויפן פון שאָטן און ליכט אין ינקאַנדעסאַנט לבנה די ערד האָט איבערגעלאָזט איר עקזיסטענץ פון גאָלד און צאַרט פאָרהאַנג. מאָדנע באַקטשאַנאַליאַ אַז דאָס שאָל פלאָוט מיט אַ שפּריץ פון רויזן. יוגנטלעך שמייכל פון די פאָרשלאָג מיר האָבן צו גיין טאָורנעמירע לאָנקע פֿאַר הייליק דאַנסיז אָן ווינטל ברענג ארויס דעם מקור באדעקט מיט שמעקנדיק מינץ. דריטע היץ פון אַ באַגעגעניש היקאַפּ שמירן באַקן פון אַ וואַסער פון יוגנט מיט הערבס fraîche. 777
דו ביסט שיין
דו ביסט שיין sous la glycine reine de ce printemps aux fines fleurs filées l'instant d'une gelée promise. 776