Au ciel des oies sauvagesà la pointe des zébus sagesj'ai survolé la lande doduesans savoir où je me suis rendu. Glacé, le gilet ouvertfallut monter à l'escatoirefaire des bras et des jambesgrand cas de l'air du large. Parler américainsachant qu'à dos de chameaule trajet s'amenuisetant le sable du désert est profond. Silène gras extrait de l'ornièrepas plus tard qu'hierfait que sortent de l'ombreles idées noires. Au partage sécuritairedes éclats de voixseul à bordj'accueille la femme du germoir. Pour s'enfuirtouches blanchessur la folie du plaisirle muguet entre les dents. Inverser son regardappeler cause ce que nous qualifions d'effets'attribuer la responsabilité de ce qui nous arrivenous invite à vider notre sac. S'accrochent aux bonbons ronds de l'accordéonles flammèches dévorantesde l'outre-merdes navires de guerre. Habiter là, quelle miséricordealors que l'aube s'apprêtepétrifiant le pèlerinde se remettre en marche. D'eau et de feuà la portée des enfantss'élèvent au parement du portaill'ail des ours du mât de misaine. Clamer ici ou làla rencontre avec l'imprévude matière ceintau médaillon des remises en question. Changer de voiepour de la dégradation des milieux de viefaire chemin de rêveaux senteurs océanes. A point nomméquand les navires sortirent de la brumeje vis le clepsydre se viderd'un suintement leste de conscience. Paradis retrouvélèvres soulagéesle rire raisin sur tes seinsdélicate entrée en patience. Et le soleil prit toutsans penser à mentirque même les fusils démodés du mur des fusillésdevinrent fleurs de printemps. 787