Un visage de terre roux assombri

Un visage   
de terre roux assombri
posé dans la levée de l'aube
à même les senteurs de la nuit.

Tu souriais parfois
et ne pouvais que surseoir au retour
du cycle des saisons
manière de calmer nos ardeurs.

Les aigles s’élevaient
sans que la brume les enserre
pour se distraire
à même les coulures sombres de la roche.

Malignité hirsute
des acouphènes en proie aux klaxons de la rue
les pieds cognèren
contre le bord du trottoir
sans que le jour s'émeuve.

Gardons auprès du temps venu
la fresque des nuages
et qu'à l'heure du passage
la chute soit légère
en l'appel de la marche des hommes de bien
offrant leur soutien.


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