
到聖靈的障礙 有甜鳥 在他面前走路和呼吸. 連鎖很艱難 像背景刀片 從海洋上升. 焦慮的 向無限開放 拒絕的牆壁. 草地的套裝 用黃色的花粘合 顏料d'Amour. 當我們轉身 在我們自己身上,你觸摸 甜鳥, 總是. 這樣的日子 即時 我們的故事深處. 612
到聖靈的障礙 有甜鳥 在他面前走路和呼吸. 連鎖很艱難 像背景刀片 從海洋上升. 焦慮的 向無限開放 拒絕的牆壁. 草地的套裝 用黃色的花粘合 顏料d'Amour. 當我們轉身 在我們自己身上,你觸摸 甜鳥, 總是. 這樣的日子 即時 我們的故事深處. 612
La patience est belle le soir comme trois brins d'herbe au bord du chemin. La patience ne tient pas de place dans la poche elle se réfugie 沒有哭泣 sous le sourcil d'un sourire. Elle est chevauchante de tant d'années elle croise les sources informe en bout de nuit lumière entre ciel et terre pour remiser en son silence les mouvements de l'être. D'un souffle subtil brise légère elle est l'esprit et le corps lavée et purifiée prête à brûler sans se consumer sur terre et dans le multivers aux portes de l'amour. 611
Main tendue vers la lumière implorante aux griffures de l'esprit bouche ouverte l'auréole en place. Parquent les moutons les bergers sur le tard avant que les loups viennent aux bêlements se mêlent sonnailles et piétinements. Aller plus avant vers les collines où se retrouvent le soir venu les errants de la cause la parole exhaussée. 610
Du blanc au noir au café du coin point de matricaire point de millepertuis sur le plancher une femme affalée sur son céans contre le comptoir chaises empilées lumière blafarde nous errons clowns de nos nuits à rebours d'un temps mauvais sous la chape grise des amours échangés à la dérobée sangles attachant le corps sur la charrettes cahotante des instincts dimensionnés. Du noir au blanc sur pieds 擊敗的頭髮 caressant l'épaule nue les nuages en développement lent nous longeons la rivière aux truites immobiles au tire-lire de l'alouette clé du chapiteau des brumes contre le chêne chantant vent de notre rencontre en fragile éclosion archet et violon à marche forcée vers notre conscience en réhabilitation de nos ancêtres guérison à la veillée lumières de l'âtre avenante en décalcomanie de notre enfance éternelle. 609
Au son du fifre des rats se rassemblent en bord de mer le long des falaises rugueuses linceul pour l'aboutissement de l'expédition communautaire. Navrés d'être du tas certains des petits des longs des blancs des noirs ont quitté l'exode punitif pour sur la route des alpages rejoindre les clarines de l'enfance. Claquent des doigts les organisateurs du voyage sans que nous obéissions nous les sans dotes les pétris d'amour. Au félibrige le son des promesses à l'avenir le chant des plaintes reste la marche nuptiale vers de plus amples conquêtes la toute belle levée des gerbes de la Saint Jean. 608
A cru à cuit se déchirent les dingos de la planète dans cette marche vers la destruction au solstice musical à la partition enfantine. 唱浪漫 en cette nature nourricière nous remplit d'aise à la vie à la mort la Terre tremble et le violon de Didine nous rabobine. Se partagent le gâteau les tenants et aboutissants de la quête du Sens entre la possession et le chaos nous entrons dans d'étranges temps. La vouivre peut s'ébattre dans sa mare les bombes détruire le patrimoine les enfants jouer dans les décombres les visages s'offrir au soleil ultime les prophètes monter en chaire l'ordre sera las de faire semblant. 607
他們逃跑了 在鍋爐塊之間 把它帶到那裡 靈 誰慢慢地試圖聚集 城市的氣味 在大風天氣中聚集 沿著運河岸邊. 沒有樣子 帶到窗邊 比黑暗的方面 我們的玻璃化印記. 過去短暫的影響 人們忙於快樂 他們踏上了道路 倒 過橋 勇敢面對風暴 勾結迅速關閉 後面沒有附件 那些影子叛軍 不太傾向於塑造地球 只為高舉和平誓言. 606
Follicules volant de concert d'ondulations effarouchées signent l'accompli d'une offrande au banc des franges matutinales. 605
Aux dentelles du ciel révéler la beauté de tes yeux 我的孩子 ma présence aux doigts de feu. 604
Le coucou soliloque par intervalles l'avion Latécoère passe puis le silence les hêtres aux troncs tachetés que caressent les feuilles une mouche dans l'habitacle bousille et se pose sur ma main un vent léger se lève lumière et ombre sous les feuillages le chemin oblique sur la gauche là devant le chemin et sa crête d'herbes en son milieu. Conscience de ce qui vit la respiration le poids des jambes des avants bras de la tête sur le cou de mon assise cette salive dans la bouche. Un papillon traverse un rai de lumière le soleil revient accentuant les contrastes sous les arbres. Calmer le mental fermer les yeux me centrer sur la respiration. Après quelques instants d'immobilité être prêt à recevoir ce qui vient ce qui est un vent frais sur la peau nue la caresse des anges ce qui est autour de moi hors les formes des objets cette prégnance vide et pleine de ce qui m'accapare de ce qui me conjugue. Je ressens mon être propre et je vis je perçois et baigne dans ce qui coule dans ce qui lie mes éléments biologiques avec les objets répertoriés inscrits en mémoire et occupant tout le champ alors qu'entre ces objets il y a toi il y a moi que je cherche le très mystérieux. Mon corps est batterie ouverte il est appareillé pour voir sentir entendre goûter ce que j'ai déjà entendu vu ressenti et goûter ça se confirme et le ça est aussi moi un moi libre qui voit entend sent et goûte ce qui n'est pas moi. Ma main touche l'inconnu elle n'est pas que pour moi mon cerveau la guide et ses automatismes sont des réminiscences de ce que j'ai expérimenté dans mon passé 等 qui proviennent de plus loin que mon passé 等 qui proviennent du fond des âges. Nuitamment alors qu'il fait jour une petite pluie picore le feuillage et cela s'accentue j'assiste au concert picoti picota suivi de grosses gouttes sur le toit du vito un tracteur passe il soulève la poussière des odeurs de terre mouillée montent un temps sans temps s'établit le frisson continu des hêtres propulse le solo des grosses gouttes en une chorale toutes gorges ouvertes une goutte sur une feuille elle oscille souplement puis rapidement revient à son bougé vivant à sa danse dans le vent. Une branchette et ses feuilles me parlent dans l'embrasure de la porte tout bouge si finement tout vit les gouttes qui frappent le toit sont des sphères d'eau d'air et de lumière qui me nourrissent oreille et cerveau en sympathie des filets d'eau se forment sur le pare brise. Je suis ce que j'entends cela s'accélère des oiseaux chantent tout de même en fond d'orchestre je me consume le coucou reprend son coucou je suis suspendu je ne touche plus terre cela ralentit une légère sensation de fraîcheur me saisit. Aurions-nous tous les mêmes sensations je rêvasse sur le bruit de l'avion Latécoère les mille doigts qui tambourinent sur la tôle me pénètrent je suis la pluie le bruit de ce que j'écris. Les gouttes s'espacent les hêtres bien présents derrière le muret de pierres les feuilles sèches n'ont pas bronché dans leur immobilité recroquevillées. Le coucou tout au loin les chants d'oiseaux prennent le relais des gouttes d'eau un silence revient le souffle est là. Une symphonie je vis une symphonie je suis la symphonie hors les sons. Une mouche bousille. 603