Tension vers l’avant
Des lignes directrices
Dont l’humeur vagabonde
Fait cligner des yeux.
Près de la petite hutte
Par derrière les colonnes
J’ai plaqué les nuages du jour
Sur l’adret des maisons bourgeoises.
Tu avais mis ta chemise à trous
Et ton corps étendu sur la chaussée
Comme un âne mort
Effritait mes sanglots.
Même les chatons ne revoient pas leur mère
Au gazouillis empoussiéré
Des siestes quotidiennes
Leurs yeux brillent comme cerise fraîche.
Point de plume bleue
Juste le vert et rouge des feux de circulation
Pour vous frôler noble damoiselle
Le cœur en émoi.
Rester coi
À séduire le froid des rails
Quand la dalle résonne
Sous la botte ferrée du grognard.
Tout fuit
Même la couleur des cheveux gris
Ma femme d’encre violette
Recouverte d’un trop de givre.
Avy eo,figé
Sous le trait d’un merle en colère
J’ai consulté ma montre
Mon trop de vent aux persiennes claquantes.
Je rentrais
Mes forces avaient fui
Je stoppais pour me retourner
Elle ne me reconnut pas.
Autrefois
Les soucis nous occupaient à la veillée
Et maintenant ils nous guérissent
Du mal d’avoir à vivre en automate.
Immense tristesse
Quand perdrons-nous
Le bruit du tram et sa directivité métallique
Sans discourir de la sorte.
Je ne peux être
À grand peine chétif et exigeant
Que le pas de deux
Sur le parquet craquant du salon.
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