Te voilà Étamine épelée Aux lieux modifiés De toute éternité Sous les bois de la loi.
Passent les années D’eaux sculptées À la belle saison Pour retour à la maison Ne rien laisser paraître.
Sagacité feinte De l’actuel au virtuel À brasser le néant Faire surgir aisément Les linéaments du silence.
Saluer l’offre et la lumière Économise l’entregent de la misère Recroquevillé comme sabot de Vénus Autour des lèvres Surjouées de mousse fraîche.
Pile à l’aplomb Au débotté d’un foisonnement de mots Les fourmis de l’à-propos Ont guigné les pans de l’esprit D’un matin de chants d’oiseaux.
Les feuilles tomberont à l’automne Dénouant le plein emploi de nos peines Alors qu’invisible La brise marine aux ailes d’elfes Ira se déployant jusqu’aux nues.