Se sont rapprochés près du grand hêtre pour effacer les saisons en remontée des ans passés. Assis autour de la souche à contempler la haute ramure ont remisé en souvenirs la sente des sangliers. Puis ont prié pour que revienne la pluie sous le craquelé de la soue bauge des ultimes protections. Se sont enquis de ce que faisaient les dinosaures nos amis à culbuter les grands arbres alors que la plaine immense bruissait des cavalcades d'ombres menées à terme hors les herbages coutumiers. D'horloge point juste l'ombre et la lumière ourdissant au souffle amer l'ordre et la remontrance de nos frères les successeurs ivres de vie à venir et courant sous la futaie vers la clairière ceinte de torchis mettre en saillie la pierre dernière. 536