Marie Lou



Marie Lou    
n'avait de soin    
que pour ses dessous de soie grège.        
 
Montait    
au mât de cocagne    
le déserteur des jours heureux.        
 
Puis finissait    
dans le fossé    
le facteur à bicyclette.        
 
Chat et chatte    
dépenaillés mais en chaleur    
accordaient leurs violons.        
 
Frictionnait    
de sa queue rouge    
le rouge queue des songes.       
 
Au firmament     
montait    
le rose aux joues des amants.        
 
Le regard de l'homme éveillé    
à toute vie qui le traverse    
devient sans limites.        
 
Puisse ce vent de terre  
au fond des vieux sommeils   
masquer nos vies étriquées.        
 
Puissions-nous déplier les fanons de la bête 
par petites percées et saintes patiences
vers le beau et le grand.

628

發表評論

您的電子郵件地址不會被公開. 必需的地方已做標記 *

本網站使用 Akismet 減少垃圾郵件. 了解如何處理您的評論數據.