L'orage grondapar sa naissance-éclairen fond de corridorau son des mirlitons de l'enfance. Maman geignaitPapa de-ci de-là se dandinaitet le papier déchiré du salonaccordait l'émotion à l'instant. Il y avait du sangau salon Westminsterpar un trait de lunela porte s'embrasait. Les divines femmesrecelaient plus d'un trésorsur le plateau de fruits rouxconsommés prudemment. Fût mis sur le marchénotre quête éternellede gui suspenduaux bougies grands parentales. Montèrent du tréfondsparures et flonflonsau creux des vallonsle souffle du vent doux.Pommadé de prèscette joie d'accomplirle transit au détriment de soicomme la loile mande. Fards sous les yeuxdes mitaines de raisonles sabots de bois ramenés de Saint-Flourorganisaient le tintamarre. Saisis, de plein piedje sus qu'il fallait quitterle droit chemingrignoté par l'ennui. Branchages étalés au sortir du moulinla côte fût gravieen saupoudrant la farineGrandchat nous précédant. Passèrent de belles âmespoursuivant leurs refletsd'hommes et femmes de terrevers le couloir des Elus. Seules sur le déversà contempler le cielles étoilent pleuraientdevant les gouffres amers. Mise et remisede cet effort violentles violons redoublèrent de piquettissous l'averse soudaine. Ne mentons plussongeons aux valeurs océanesles jours venantet valsons la nuit. Je ne t'oublie passeulement à bout de motsparfois à la faveur de quelque instinctclaquons des doigts un veni vini vici. Ferrures sautéesils alignèrent les pierres précieusessur la contre pointele ciseau des émotions à portée de main.Bruissement d'ailes à l'octaveannonce le frimaschauffage sous tensionde bel et noble échanson. Follicules estimés à la douzainece furent belles annéestoi et moi en ressourcement d'êtresous les cèdres de Bonnieux. Point de nouveautésans l'appel et son échosaux vitres chamarréesde ces heures de courte paille. D'un bout de quignonaux levures gris sourisle pain fût étiréet le couvert mis. Ne redoutons pas le retourdes choses tièdessoyons le cerveaudes pensées en fièvreaux vieilles masures accoutumé. Les planches disjointesnoircies par le feu de boisen l'âtre disposé à céansles chaises paillées par devant. De retour des champsà ribauder et chanterpuissionsriveter ferme le casque des soldatsà même la tranchée. Ombres chinoises aux baguettes finessur le castelet de papier crépondanse le charivaridu souci de paraître. Si ce n'est d'êtremain courante cherchant la chairpar temps de dépouillementacceptons la lettre et l'esprit. Sûr de soi, émuun doigt devant les lèvresl'ombre se dressadans le vol du faucon. S'époussetaitle valeureux chevalierdes manses et tenures à perte de vuedroit comme matamore. S'encastrèrentla peur et ses douleursdans les rayons de la roueà mesure des rides de l'asphalte.La mère l'Oyedéroulant la mue dernièredu serpent allaitantvint la flèche solaire. Paré et recouvert des perlesd'eau et de soleil mêléss'échappa l'adagiopar les ouïes de nos rimes étranges. Le meilleur est à venird'une vague l'autretendre le moussu de la crêtevers l'aurore sans frontière. 676