Gracilopettes Verbiage des prairies Affranchi d’ordres mineurs Se plaît sous la pluie D’un paradis aux plis de rose Feuilletant l’aube du jour. Sanglant combat Apostrophe des ruines runiques Ancrées féroce parricide Au levé de l’outrage Qui de pas à pas Ourle de sa colère haineuse L’oiseau noir de la vague Raclant les regards mollusques D’un océan vibrillonaire À pleines dents déchiré Aux abysses terminaux.
Visage accrochant la plume Du goéland des dunes Sur le pommeau de l’épée Sacrilège rêche Des bois de cerf Dans l’ombre quiète D’un feu d’octobre Raclant le marais des outrages À portée d’une danse sacrée Essartant légère Les herbes sèches de l’hiver.
Pelote lotte Enfouie dans le sable Sarabande sarbacane Effleurant de son souffle Le candélabre des offices Aux voix vociférantes À cru Parade sous le dais D’une forêt primaire Que le froid pique D’arbres moussus Sans que les nuages fassent pression D’un arpège obscur Les crèches au calame étroit Contre le papyrus De sang et d’or ceint.
Hors la fuite à l’encan Des druides chevelus Passagers du mystère Aux mains d’ocre vieilli Verrues du temps qui passe Tourniquet des songes Habitant la faille Organes à fleur d’eau Crispant le pan de lune Reflet sagittal Des accords perdus de l’harmonium Perles devenues rares Roulant sur le granite De cupules en mousses douces La géométrie des arcanes.
Effluve des marais fluorescents Au mufle vitupérant Dragon des alpages Fenêtres énuclées Sagaces pensées Perçues menues Pour un espace de joie Pointant museau de musaraigne À la pointe d’un défit Irréversiblement lumineux.