Categoria Archives: Martis 2025

Et conversus circuitu

Et conversus circuitu
Et nihil
Extra lucem
PRAESTRICTUS
Ad pertinent ad verum mundi.

In novissimis folium cadit
In firefighters quadrata
Puer vocat matrem suam
Et praenomen, Bel-Eil Coco
Aliud maybe nihil.

Quod occasus venit
Sine immemores humidum carceris
Inapaeisable terribilis
Pointea du coeteau
In longa carmen rebellionem.

Iungere ad Tullius involucro
Et involvatur photo
Inter risus et dicere
Memoria
Et paucis flamboyant verba.

Esse, Regnare et Eruca
In nigrum genere
Invisibilis
Inter gelida sonat
Misericors.

Et horizon scalpere de salmo
Se ad caedem filiorum Yzieux
Primum ortu stellarum
Remigens nubes et aves
Ad locum in maculata umbra.


1595


Squalus

Squalus
Extract de testa
Factum est comfortable
Relinquens ecclesia
Per gestum Chambellan
Ad staturam
In splendore de serenum post meridiem.

Promissum fuga aquilae
Spiraculum originis
Posset per porticum Eyelet
Clarius
Departments
Sorores aestimari
Ad pondus neglegentiam.

Consulto
Risus
Antarctic Penguins
Jased in tabula liberum glacies
Sicut fons vere
Capta est sceptrum ADJECTIO
GRAVITER.

1592

Sanitas !

Tâches jaunes sur les marches du chœur
Je pris garde de tenir le lys bien droit
Et bien me prit de laisser choir quelques larmes
Au sortir des aurores boréales
Qu’un ciel de traîne avait garni de sang bleu.

Étrange demeure
Irradiée par le bris des vitres
À la renverse
Catapulte asservie
Sur ordre démoniaque des corbeaux de la nef.

Chut ! Dis-moi ton secret
Servons nous du souvenir des anciens
Soyons le charbon rougi irradiant le tintamarre du laminoir
Pour passage des truites bleues
Connaître la lumière de nos yeux.

Sirène hurlante en fin de journée
Le silence envahit l’île aux oiseaux
Île à ne jamais piétiner
Pour ne pas écraser les œufs
Que la houle régale d’un onguent salé.

Dans la prairie des salicornes
Le corps d’une blancheur sépulcrale
Évacuait le secret des fillettes
Par les meurtrières du donjon
Passeport pour l’invisible.

Le printemps pouvait concasser le grésil
D’une main la terre ourlait les lèvres de l’estuaire
De l’autre main le ciel filtrait un dernier regard
Avant que l’église disparaisse sous les eaux
Par un clou planté au pinacle de la raison.

Punctum fuss
Au corps à corps des inclinaisons
De délicieux jeunes gens frôlèrent la correctionnelle
D’être un mètre plus haut
Que tout un chacun l’ombre de l’objet.

Détachez vite le Christ de sa négritude
Au Golgotha des habitudes
Les poches pleines du miel des altitudes
Serviront de flambeaux
Devant l’averse inattendue des contre-vérités.

Entassement
À corps et à cris
Des béni-oui-oui de la gloquitude
Qu’une guerre insensée fit remplir de charniers
Avant les charmes de l’Annonciation.

Voiles gonflées au vent folâtre
Ils traversèrent la mer
Trompettes en tête
Mesurant au pas de l’oie
L’ordinaire de l’esprit planté là.

En toute civilité malheur est bon
À bout d’oreille la belle connaîtra joie souveraine
Sur le pas de porte d’un seuil
Plus grand encore que les compassions accumulées
Par le beau couvert des estafilades de la malitude.

Entendons
L’âme veiller sous l’arche d’un fin écho des rues
Brume déchirée
Par les aiguilles de pin de la solitude
Flaque d’eau répandue à même l’ordre nouveau.

(Œuvre de Jean-Claude Guerrero)

1590

Et tres sororibus

Quand je lisais « la manu »  d’avant-guerre
Il y avait des bicyclettes, des fusils
Des instruments de cuisine, des articles de jardin
Et même des vêtements dessinés en taille douce
Sur les feuilles racornies et jaunies.

Au loin les monts du Cantal
Par-dessus les frênes du Pradou
De l’autre côté du jardin
La fontaine aux belles dalles
Et ce pré de descente en vélo vers l’abreuvoir.

Ibi erat, les trois sœurs
Devant la clide près de la gargote
À parader sur les biclous sortis de l’écurie
Fernande, Jeanne et Renée
Drivées par Gérard, Claude et Georges.

La route n’était pas encore goudronnée
Les flaques d’eau laissaient libre court à la patauge
Le tertre était raide
Une alouette parfois tirlipotait
Dans la ruine des Matillou.

Les poules gloussaient librement dans la cour
Leurs crottes collantes nécessitaient
De frotter les chaussures sur les pierres de l’entrée
Augurant quelques remarques parentales
Quand les rires débordaient la vigilance.

Vaisselle faite sous l’ampoule unique de la salle
Il fallait jeter l’eau souillée
Le plus loin possible sans se mouiller les pieds
D’un geste ample de semeur
Faisant se courber orties et framboisiers.


1589

Tria corda ad noctem avis

Mirum compositionem
Aestas solstitium
Cum lucem cadit a cavae semita
Iuxta aridam lapidibus
Ad designandum spatium de fulgur
Cor et Cordis et Cordis
Tria corda ad noctem avis
Quis veniet et sepelite nos
Ad occasum de furto loco
Similiter cum twirling flammas
Dicere vale
Supra peractorum de Germe.

Fodere vulnera
Quis audit verba in voce
Launched ut Canticum Loriot
De vocat scissa a tip de cultro
Dum unum
Et umbrae sunt
A dolore trinus
Renting ad imo speculum
Sanguis
Ubi adolebitque iuramenti
Trans horizon.
Tempus tempore, ingemo.

Et scrapped in fabam in horto
In praesentia de unthinky terrena vitae
In gloria aestas
Ut ignis Fireflies memoria
Perdidit in turma
Maiorum, vis
Novum Signifier Departure
Nudus
Humus, invitavit fons
ATTRUM
Lucerna lit in ostium
Ubi petra vigilia orationis exchanged.

1588

Cordis ad brachium scriptor longitudinem

Ne me dis-tu pas qu’il soit mort hier
De frayeur
De manquement de soins
D’allers-venus en bord de précipice
À se fendre d’amour d’échancrure en échancrure
Cordis ad brachium scriptor longitudinem
Jusque dans l’embrasement des choses dites.

Plus bas dans une démarche immémoriale
Plus haut dans le vide
Avons-nous investi les résonnances qui prophétisent
Bien au-delà des possibilités
Alors qu’il suffit d’avancer
Entre les deux rives
D’une plaie ravivée.

Marcher doucement sur les pierres de la source
Aux serrures du ciel, j’ai préféré le ciel
À la clé des énigmes, les vibrations du lendemain
À la brûlure, la brise des souvenirs
À la tornade, la feuille qui tombe
À la nuit, le jour d’ouverture
À l’unique dignité, le clapotis infini des vagues.


1588

De Allée d'alagnat

Un faisceau de souvenirs soutient la futaie
J’ouvre les bras
Et me viens
Gentil ami
Dans l’alignement des exvotos
Le désir d’une fête
Guirlande de branche en branche
Marouflant la ramure
De mille feux
Corps s’accordant
Âmes refluantes
Du parterre de feuilles sèches
Pour que vie s’élève
Au grand festin des intimités
Flammes et larmes
Du fond de la frondaison
Tracer la sente faisant chant
Du bruissement des pas
Dans l’immense éclair des grains de poussière
Pulvérisant la beauté du lieu
Aux noces mémorables
Pour qu’advienne
La douce pluie
Crédence tintinnabulante
Offerte à l’inapaisable fontaine.

1586

Tria febricula


Trois fébrilités de l’ombre diamantaire
Ont paru au bow-window
Consacrant par le pareil
Le fin du fin de la navrance.

Le fils paré de grâce juvénile
Grappilla quelques instants de vie
Sans que n’aille au bout du bout
L’œuf des attentes.

Écouter Oser Répondre
Agissent pipeau d’argent
Sur le miel environnant
De tes yeux endormis sous rayon de lune.

Fibres singulières
Accrochées aux patères de l’entrée
Feront papillons de lumière
En hommage aux gambades imaginées.

Pierre d’angle
Je désire plus ample connaissance avec vous
Pour conduire de concert
La chasteté voler sur un air de biniou.

Va à tire d’ailes
Parmi les oies sauvages
L’âne du mariage
Accroché sur le dos de la parentèle.


( Œuvre de Pierre-Sylvain GERARD )


1585