
Snow lace
flakes ~ issued
au saut du lit de décembre.
463
Snow lace
flakes ~ issued
au saut du lit de décembre.
463
Papillons du mur
frisures de l’esprit ~ paroles
au vent dispersées.
464
Surgie de l’estran
entre terre et ciel ~ le noir
l’estampe en lumière.
465
At the fifteen of Gambe
y’a le barbelé ~ des jaunes
the beggars' vest.
466
Je suis là Présence à ce qui est Les sens en éveil En évitement de l'hypnose sociétale J'accueille Je vibre sans que l'émotion me submerge Je nomme Je décris I take Je pointe des éléments qui surgissent Certains éléments plutôt que d'autres Je suis agi par un discernement qui me semble extérieur Mais ne l'est pas Car je suis l'intérieur, outside, le conscient et l'inconscient. De ces germes je fais une figure J'assemble des éléments J'en compose une œuvre en devenir Sans que l'esprit venu d'ailleurs travaille Mais que le mental peut repérer, classer, biffer, organiser A certains stades du chemin. Cela se fait Je médite devant ce déploiement qui advient, was, in front of me J'assiste à une étape de la métamorphose de la figure De sa fabrication par des travailleurs de l'ombre Sans apport de causalité Sans synthèse Une forme apparaît Une forme issue des suites du parcours précédent De ce qui est agi par mon corps Tant sur le plan physique, qu'éthérique, émotionnel, mental et astral. Mais aussi par ce qui surgit à l'improviste Dans l'irrationnel de l'advenu Dans les parages de ce que je traverse par l'expérience vécue Et aussi d'ailleurs, De ce qui est hors de Soi, De la toile communicante qui enserre et subjugue notre Terre. J'observe cette forme se former Évoluer Palpiter Se dissoudre Réapparaître Pour ensuite devoir la décanter En déconstruction Par la réduction de ce qui est Cette forme informe La faire passer dans un filtre à double entrée De grâce et d'action Où la forme vit, was, in front of me, in me, hors de moi Et j'observe encore et encore Cette forme qui se déplie Ce processus alchimique mystérieux Cette forme fait de moi De ma rencontre avec l'événement De mes intentions De bien plus que moi. De mes errances en continuité d'être. Alors je médite J'ôte de mon esprit toute idée Je ne pense pas Je rêvasse Pour tresser une représentation de ce qui m'arrive Il est question d'analogie De correspondance De langue des oiseaux D'homothétie D'hologramme D'un réseau qui semble se constituer Où des bribes du passé remontent en surface Où des références culturelles, philosophiques, spiritual Prises à la volée Aléatoires, cocasses et pertinentes Se mêlant au Désir Viennent participer du Sens. Puis la forme se trouble Elle s'obscurcit Elle se complexifie Elle devient un treillis Elle devient un voile mucilagineux fluide et dense Aux palpitations de cerveau Elle est orage inouï au creux de la vigilance. Cette nouvelle forme se mêle en abîme au cosmos qui contient tout Elle est Une et participant du Tout Elle est partie prenante du grand mouvement de l'Univers. C'est alors que j'entre en Vision Pour inscrire dans ce Corps idoine Qui m'entoure et me contient Une entaille, une blessure, une faille, une fenêtre, Un oubli Un babil Un œil Une piste Pour Voir Pour ouvrir Pour qu'alors tout s'embrase Et être la proie d'une grande dissipation de lumière Hors de moi Au plus près de moi ... Et pressentir le Vide Pour s'y fondre. Et accepter la purification dernière Dans ce voyage de décantation et d'intégration De mosaïques de toutes origines Où déposer sur le marbre des connaissances L'appel des contrées lointaines. Se fondre Y voir clair Contacter l'Autre L'alter ego L'étranger Le double Mine de rien Et exprimer Par le cri Par le mot Le chant La musique The body La danse La peinture Le battement du tambour L'emboîtement des choses qui passent L'emballement du devenir Vers la succion dernière. Il est un signe Au cœur des prairies Que le Souffle dispose A qui s'en approche Le plein emploi de Soi L'Aventure Le je suis. ( peinture de JCGG n° 04 ) 460
Emboîter le pas ne nuit pas. Aux marches du Palais y'a bien de jolies flours qu'éclosent printanières amandes de vos yeux passagère furtive empreinte de lumière que la foi propose aux mains tendues de l'offrande. Emboîter le pas mais avec qui ? Mauvais vent n'a valu que le souffle d'hiver aux bannières gonflées vent de l'Avent vent de la Basilique à maudire cette teigne accrochée au cuir de la cape pèlerine. Emboîter le pas mais avec Soi. La vie est un cadeau dont je défais les ficelles cher Gaël chaque matin au Réveil de l'avisé conseil que me tint cette nonne sans sourciller sans barguigner. Emboîter le pas du Clair Matin. Etre ce que je serai aux fermes intentions par temps de gel où les fossés deviennent miroirs par temps de fruits mûrs murmures éclos de la certitude à serrer très fort le linge rougi de l'Aventure. 459
Spin the time from ball to ball gather the scattered elements. Finely hatch in the narcissus meadow. in weightlessness reach out to the incessant sound of the torrent. With a flick of the tongue pact with the cows. Spin the time weave to measure the explosion with a flurry of words on the back of the soul in remembrance. Walk in broad daylight to be ray of light step over the creek make the road clap your hands get ready. 458
To the tangled clouds of autumn low on the horizon like allowed caresses they left alone step by step noiseless the wind prolonging their tracks from across the universe applicant gauze streaks on the cool ground loves and worries pains and pleasures aux portes du temps. They left and I hold their hand these people in my family who from cradles to bridal beds from birth to death waved the garlands at patronal feasts killing the pig sharing the Sunday pacade and clicking the picture dans le pradou d'en bas. They left find the earth dive into the ether who stirs us up and distributes us to support us in touch with white waters in contact with the Mystery their souls traveling far far away in space to the wall of eternal expectations whose crevices conceal memory bubbles hatched by love exploded by rupture permanent in their singular train sur le devant de la Maison. momentum of life recomposition of matter Dance of Death to the rattling of bones answers the lark's trill companion of initiatory works festive round gathering my family members you invisible ones who are not absent Marie, Victor, Jean Baptiste, Pierre, Renée, Jeanne, Fernanda, Marthe, Jean, Georges, Lucien, Christian, Charles, Marcelle, Pierre-Sylvain, Marius, Philomena, Julie, Raymond, René, Jeannette, Michel, Henri, Lucie, Léon, Robert, Madeleine, Alain, Robert, Marguerite, André, Pierre, Alphonsine, Yvette, Renée, Gildas, Marie, Jean, Michel, Marie-Claude, Luce. 457 ( Work by Jean-Christophe De Clercq )
Agate in her finery
hit the ellipsis
triangle versatile.
Agate and son galet
of three supernal atoms
made his home.
Sagittal agate
ingest electrons
for more guidance.
Agate the frivolous
seizure in the throat
took off on a flying wing.
Agate the rebel
in her wandering devil
was caught in the net.
Agate tourmaline
taking refuge in a din
sounded unreason.
Agate au mirliton
debout sur la table
chanta cette chanson.
( Work by Jean-Christophe De Clercq )
456
Joy on the surface
covered with dry leaves
que le vent balaie.
Shadow and light
the sisters from above the basket
saisies à l'aube des jubilations.
Then came the bottom
the substance of things said
les tribulations de l'origine.
Mossy and disjunctive
the greenish clouds
pommadent les blessures de la terre.
let's talk about it
bring to the surface
les mosaïques du passé.
May the smile be
sprang from our souls
le Mystère.
Humans
let's be the enchantment
celui de l'Esprit.
455