所有帖子 蓋爾·杰拉德

Enfouissement perpétuel

 Les mots que rient ma mère   
 douces fleurs des champs   
 grappillées de main de fer   
 sans crainte ni orties     
 ad hominem     
 couvrent  l'horizon   
 reliques        
 ensevelies à la truelle     
 dans le béton des souffles courts.   

 Les objets se dissolvent   
 les gadgets s'entassent sur la plage   
 un drapeau claque son opprobre   
 la capsule saute   
 au vestibule des agonisants   
 le chien précède l'homme    
 l'homme précède l'âme   
 le jour s'estompe   
 un visage jaillit   
 telle une carte postale   
 la sacoche du berger   
 pleine d'oignons et de dignité   
 pour exposer en bord de rivière   
 au frais cresson d'une petite musique   
 sans présage   
 mais tout en surplomb   
 le trou noir du passé.  


 
 293 

à la pliure exactement

 A la pliure exactement
entre l'ancien et le nouveau monde.
Que des gens se transforment par eux-mêmes
dans la connaissance de soi,
le combat intérieur,
le vécu personnel.

Que des guides s'engagent à fond,
qu'ils maintiennent la tradition dans leurs
combats du moment,
que des êtres, des leaders, des maîtres
fécondent
nos traces futures,
qu'ils promeuvent par l'humilité, la patience

la confiance nos idéaux de demain.

Qu'adviennent les guérisseurs
capables de décloisonner nos strates
constitutives,
d'expurger notre être des héritages qui nous alourdissent,
de renforcer le soubassement corporel
pour du psychologique aux dimensions
spirituelles
rejoindre nos couches somatiques profondes.
Qu'adviennent les intercesseurs
les simples
les appelés qui appellent
ceux qui ne prouvent pas mais témoignent
ceux qui reconnaissent et cultivent notre
ignorance
les alchimistes souverains qui n'abandonnent
pas leur œuvre.

Que la nouveauté nécessaire devienne vent
直立
le souffle et la lumière portant la personne
humaine
sur le chemin du grandir de soi
sur le chemin du cœur
là où tout commence.



292

nous, les hommes de bien

S'allongeant en bord de grève, à la tombée du 
jour, en l'huile des couleurs de l'esprit, 這 
long des cairns de pierre, harpes dressées, de 
hautes silhouettes apparurent. Filtrant le vent, 
le cri d'un oiseau se dégageât des décoctions 
marines. Sans confusion, les hommes 
retrouvaient les labours d'antan et l'herbe ensoleillée.  
Ils étaient dix ; dix vivants parmi les 
Invisibles et les Absents, dix vivants animés 
堅定的信念即將開始 
走出魚鎖走向不可能的事 
一天的結束.

 有巡警, 哲學家, 
老師, 父親, 教父, 配偶, 
牧師, 詩人, 服務員和 
心理學家.
 我們, les hommes de bien, 由。。。做成的 
多個功能的複雜性. 
而這十位預知中的人物在 
拒絕更好的時間. 
讓我們不要丟掉我們的影子和我們的 
脆弱性, 讓我們謙虛, 讓我們成為面料 
新交易, 那個 
青春少女那一片天空 
現在把假設拖到田園詩 
並多次提供給那些穿著他們的 
原生光.
 就這樣吧,願我們 
繼續我們的任務.

 巡警 
 在意識的極限, là où les 
choses se pensent hors des journées 
immobiles il est cet homme chercheur, 
la sentinelle en déséquilibre sur le
bord de la falaise de l'ailleurs.
 Il parcourt le territoire tel le feu 
follet 
d'une instance à l'autre comme on essuie 
la poussière sur un rebord de fenêtre.
 Il est le rapporteur des outrances et 
autres dérobades à l'ordre établi.
 Il voit ce qu'il y a à faire aux lisières 
de l'illusion.
 Parcourant sans cesse la frange du 
territoire où se fait et défait le laisser 
paraître des chants convenus, il rend 
compte de l'impact des flèches de la 
normalité sur la cible marchande par 
ces temps de grisaille.
 Déchirure sur déchirure, il arpente de 
grandes distances, en oreille d'être, en 
équidistance du premier sang visible et 
de la beauté qui tarit les sources 
ténébreuses.

 Le philosophe
 En la combe des créations de l'esprit, 
à mi bruit, celui-ci coupe et recoupe 
le sens 
des mots et des concepts.
 Il écoute d'une pichenette de pensée 
les heurts et atermoiements du langage.
 Il écarte d'un revers de main les 
redites pour les soumettre à la critique.
 Il avance toujours à contretemps de ce 
qui se fît jadis.
 Il est l'éternel inquiet du bon usage 
des mots 
et des concepts.
 Il farfouille la complexité des 
instincts, des usages et des affirmations 
pour édifier la proposition qui fera date 
ne serait-ce que provisoirement.
 Il est le garant des vertiges de 
l'histoire par sa vigilance à exprimer 
la vérité avec justesse, simplicité et 
pertinence.
 Dans le farfouillis des mots poussés 
vers l'avant, la complexité l'émeut et le 
stimule.

 Le professeur.
 Monsieur " Je sais tout " opère dans 
la clarté feutrée des bibliothèques et 
des musées. 
Il feint d'ignorer la "docte ignorance" 
telle que l'évoque Nicolas de Cues.
 Il amoncelle les menus faits de 
la vie, les documents, 想法,
les expériences pour ensuite les 
décrypter, les  rendre digestes,
對它們進行分類, leur donner des couleurs 
plus légères afin de les rendre 
visibles à tout un chacun.
 Il est le maître affirmé de toutes les 
connaissances que l'incongruité ou la 
prolixité n'effraie pas .
 Il fouine, enquête, accumule et ne 
jette jamais;
 Sa tête est une caverne d'Ali-Baba ; 
plus 
il y en a et mieux c'est.
 S'il enferme le verbe par la grammaire 
en homme de pouvoir qu'il est, il peut 

libérer les mots des chaînes et convoquer 
la spontanéité, cette dangereuse 
puissance subversive.

 Le père.
 Il a des enfants, des élèves, des disciples 
et assume son rôle avec diligence dans 
le plus grand respect de l'autre.
 Sa feuille de route est tracée ; il se 
dévoue pour le bien de ses proches et aussi 
pour lui car en retour cela lui assure calme 
et sérénité.
 Il se nourrit de la gratitude qu'on lui 
enjoint, lui le pygmallion, le pourvoyeur 
de vie.
 Puis sur le tard, ses forces s'amenuisant, 
il espère que ses petits et jeunes pousses 
d'antan ne l'oublieront pas, que ce qu'il 
leur a donné soit un à-valoir pour la suite, 
et qu'ils l'aideront à avoir une vieillesse 
heureuse.
 Bien avant il fût le fils ou l'élève d'un 
modèle qu'il encense toujours encore à 
petites doses lorsque seul dans l'après-fête 
d'une rencontre tout tremble et se déforme 
autour de lui dans l'apesanteur d'une 
soirée d'été, moissons rentrées, corps 
fourbu, estomac rempli.
 Le fils, l'élève, le disciple, tout 
dépendant de la transmission est une figure
de réflexion pour le père l'engageant à mieux 
se connaître et à appréhender l'avenir avec détachement.
 Le père, donné, livré à lui-même par les 
liens affectifs et sociaux qui le pressent 
tente de pérenniser le périssable. Il se 
bât entre la soumission à l'ordre et cet élan 
de vie ravageur qui le pousse à nier ses 
obligations convenues pour pousser en 
expansion cette pulsion d'éternité qui paraît 
infinie et lui fait allumer les feux sur la 
colline pour le porter à incandescence.

 Le parrain.
 Son chapeau est estival, ses poches 
profondes et son regard caché par des lunettes 
noires.
 Il veille sur ses biens, choses et personnes, 
qu'il a en responsabilité de protéger. Il est 
le seigneur qui maintient sous  sa coupe ses 
obligés, ses serfs.
 Dès que l'appât prend, que le poisson est 
ferré, il mouline avec entrain car là est sa justification à exister.
 Il n'aime pas perdre et à force de 
persuasion imposée accroît ses gains.
 Il aime être honoré et parcimonieusement se 
déplie en courbettes appropriées avant 
d'entrer dans l'arène des tenanciers de 
la richesse.
 C'est le mondain qui a le sens des affaires 
et trouve son équilibre dans le donnant 
donnant à condition de donner moins que 
l'autre.
 Il est le phare dans la tempête des peurs 
qui promet le salut pour les marins en 
détresse.
 Il menace et fait peur, une peur unique, 
celle qu'il exige.
 Il couche la liberté sous un matelas de respectabilité feinte.
 Il exploite son bétail, lui le calculateur 
des choses éphémères mais néanmoins 
sonnantes et trébuchantes.

 Le parèdre.
 Il forme couple avec une personne unique 
que la vie lui a fait rencontrer.
 Il assume sécurité et protection envers 
celle-ci.
 Il accède aux polarités consenties dans 
la rencontre à des fins de dépassement de 
所以我.
 Il va de l'avant ; et si cela n'est pas 
le cas il arrête la relation.
 La confrontation avec l'autre, ce faux 
miroir 
de lui-même qui le convoque à la vigilance 
et au discernement peut dans le meilleur 
des cas lui permettre d'éviter de se bloquer 
dans la fascination de la différence et poser 
cet entre-deux de la rencontre attentionnée, 
en évitant les répétitions superflues, 倒 
insister avec vigueur sur la découverte 
chaque fois surprenante du pays des vérités 
vivantes, de celles qui ne peuvent se réduire 
à une formule.
 Il ne traduit pas pour l'autre le secret 
poursuivi. A chacun ses escales dans cette 
aventure où la lumière nous nourrit.

 Le prêtre.
 Il officie.
 Garant des mystères, ces secrets qui 
rassemblent un groupe d'hommes autour de 
principes fondateurs, dans un lieu 
consacré, il porte le grand message à ses 
ouailles.
 Il est l'initié, le récepteur/réceptacle 
d'un principe fait d'ombre et de lumière, 
reflet d'un cosmos plus grand que lui à 
des fins de protection, d'aide et de 
soutien.
 Il intercède, dirige les âmes et les 
pensées et un peu les corps vers  l'issue 
de la vie qui malgré les souffrances, 
les épreuves et la mort oriente notre 
vitalité vers le contre-espoir d'une 
fin des souffrances, d'épreuves acceptées 
qui servent à grandir sur notre chemin et 
rendent la vie après la mort éternelle 
et heureuse.
 Parfois il peut aussi mener ses 
"paroissiens" de contemptions en vérités 
révélées vers les affres d'une acceptation inconditionnelle sans empathie.

 詩人.
 Le risque tout de l'entendement.
  Il bat la campagne le nez au vent, ses 
sens perceptifs ouverts pour extraire 
les éléments essentiels dans les perles de 
rosée des matins du monde.
 Il cueille et recueille les fruits ultimes 
de l'émotion, de la pensée et de l'esprit, 
成為, au ras de ce qui est là.
 Dans un état de transe méditative il trace 
un chemin nouveau dans le maquis de ses 
pensées imprégnées d'habitudes, de 
pré-requis, d'indices culturels;
 Homme du passé et du présent, homme de 
culture et de sentiments, homme engagé dans 
la vie quotidienne, il porte son œuvre en
déséquilibre entre la solvabilité entendue et
les gouffres de la déraison.
 Le poète est seul et son errance est 
comparable à la clarté du vers luisant 
illuminant une coquille d’œuf.
 Il porte son attention, son regard, vers 
les lisières de la forêt profonde aux rides 
carnassières , lorsque le vent aux élans 
soudains caracole de par les frondaisons 
rassemblant brumes, éclaircies, bruits
furtifs, cris rauques des animaux en une
brassée qui fait frémir les convictions 
les plus tenaces.
 Il fuit les ragots bien-pensants et ne 
s'établit qu'à bonne distance des enténèbrements 
de l'esprit.
 Il est de notre temps mais toujours avec 
une coudée dans l'ailleurs.
 Il chante, danse, râle, se tait et écrit 
jusqu'à ce que mort s'en suive pour le 
renouveau de toutes choses, pour la noël, 
pour que derrière l'apparence pointe la 
saveur d'un fruit défendu.
 Le poète sait qu'il n'est pas fou quand 
il rencontre celui qui lui ressemble.

 Le préposé.
 La vie l'a posé là. 
 En lieu et temps de la danse des gamètes 
il a éclos tout fripé, perdu, brutalisé 
par l'injonction de la naissance pour 
s'entendre dire qu'il y avait à assumer, 
malgré tout.
 Pas choisi ... et pourtant responsable !
 Il a posé un pied et puis un autre pour 
dans sa verticalité aboutie relier le 
ciel et la terre.
 Il avance sans se poser de questions 
dans 
le grand vide de la non-réponse.
 Droit devant, la sente est pleine 
d'épreuves auxquelles il fait face sans 
que le mode d'emploi soit inscrit au 
bastingage.
 Il fait ce qu'il y a à faire, il obéit.
 Plein de désirs libertaires refoulés, 
il se complet parfois dans le berceau 
de l'aube alors que la lumière l'oblige 
à se manifester.
 Sa tâche semble ingrate. Plus jamais il 
ne retiendra les feuilles mortes ne 
demandant qu'à tomber. Droit dans ses 
bottes il attend le vent porteur/portant 
qui lui fera s'accomplir.
 Il est la borne indicatrice d'un chemin  
où nul ne sait ce qu'il advient passé 
l'horizon.

 Le psychologue.
 L'observateur/observant des allers et 
venus de la psyché, des émotions et de 
l'âme.
 Il est l'artisan de son corps et de 
son esprit.
 L'accompagnateur/accompagnant de son 
chemin personnel, du grandir de soi.
 Il est l'arrangeur des aléas de la vie 
en 
un mixte qui permet d'être vivant et 
conscient du chemin parcouru.
 Du corps à l'âme sans se défaire de son 
environnement il parcourt l'immensité de 
notre paysage intérieur, reflet du monde 
extérieur.
 Il croque le silence à intervalles 
inégaux et reçoit en plein cœur les lingeries 
souillées.
 Il visualise en perspective le souffle 
retenu pour ne rien troubler du précieux 
équilibre qui là devant lui oscille de 
guingois entre la romance et l'oubli 
de soi.
 Il propose des expérimentations dans 
des clairière claires et secrètes au 
profond de la forêt pour que l'arbre, 
l'union du haut et du bas, la blessure 
entre ciel et terre, soit le référent 
d'une nécessaire paix pour notre 
humanité querelleuse, en perpétuelle 
défiance et qu'un rien peut mener 
à sa perte.



 291

ficelle brune du poème

 Ficelle brune
accrochée
paquet cadeau pour l'amant des varechs
indéfinie au passage immédiat
captatrice de lumière
offerte offrande
empaquetée
hors les mots
question posée
façon d'être en évaporation du visible
connivence entre l'éternel et le fugace
un rai de joyeuseté
sans obstacle à la voie
témoignage aux limites
du stérile et de la grâce
sans énoncé
par un jeu d'algues
se pourvoir en Babel
vibrations
piliers soutenant le temple invisible
autel marqué d'une croix
amande du poème
clé de la vraie vie .

Et si la brume lève
je la déchirerai
pour un peu de présence au monde .



290

Causerie de bord de mer

 Causerie du bord de mer   
que le ciel altère par ses humeurs changeantes
nez contre nez
entreprendre d'agir
d'aider la vie
sans envahir l'autre
utilisant le sable du clepsydre
sans nier les épreuves
pas à pas
entre personnes consentantes
sans fadeur ni rajout
au gré du zéphyr .


Une fois, une seule fois
en fin d'errance absolue
vasque des illusions consenties
où l'intime devient élégant
je rêvais
en remisant mon regard à la pointe d'un parasol
pour plonger dans le gouffre impensé de la quête solitaire .

Pris de nausées
je fus mis en présence
de ce qui était Là
et sans me réjouir je convoquais le réel
dans les échardes de bois arrachées aux marées .

J'avouais mon inquiétude
d'avoir glisser la poésie
entre langage et plénitude .

J'offrais ma blessure
au sel de la mémoire
sans vêture de sens
imprégné par la violence et la cruauté de notre temps.

Fin de l'épisode,
je déposais les armes
les serviettes essuyèrent les lèvres grasses
j'admirais les vierges romanes
rompis le discours
et proposais le vertige des écarts
où tendre la pensée .



289

奧萊龍的小人物

 En bord de mer
 scrutant le soleil couchant
 les petits bonshommes d'Oléron .

 Sans doigts sans voix
 justes posés là
 les galets roulés de l'océan .

 Montent la garde
 les guetteurs immobiles
 de la parole ardue . 

 Ardente présence
 compagnons des vagues
 au flux et reflux des choses créées .

 Se marient au plus bas du tertre
 le croc des cailloux blancs
 à la caresse moussue des eaux .

 成為, le destin parade
 d'âpreté et d'immobilité
 telle une lampe secrète .

 Une vive lumière terminale
 rassemble les regards salamandre
 de l'horizon accompli .

 Lavés, ensevelis, roulés, posés
 ils sont à main nue
 la lanterne des morts .

 Au grand soir
 en position de surseoir
 l’œil referme ses paupières .

 De larmes point
 pile le suçon des embruns
 pigmente le glaive de l'éternel .

 Savamment orchestré
 tombée verticale réalisée
 le gong des nuits retentit .

 Là-bas dans la joie et la douleur
 les roseaux gris frissonnent
 hélant quelque bienveillance au long court .

 Dans l'amoncellement
 un horibilis nous éloigne des pierrailles
 le couinement de la mouette .

 Flamme fait cendres
 sans visages
 les lampes vacillent .

 Pour que tout recommence
 gardiens astreints mais libres
 d'atteindre la gloire des étoiles .

 Car il y aura un ciel
 devant l'inlassable patience
 criblé de fleurs des champs .

 " Mes frères, mes sœurs,
 ne nous perdons pas
 en d'obscures chamailleries .

 Nidifions dans le cairn
 la mémoire des embruns
 pour que demain
 une fièvre essentielle nous saisisse
 mâchurée d'algues
 傍晚 .

 我的靈魂
 ma nuit
 ma femme
 dans cet été à franchir
 entre les petits bonshommes d'Oléron
 scrutant le soleil couchant
 en bord de mer
 laissons la dent du requin bleu
 à son gouffre
 plein de sonnailles
 pour nous rassembler
 au pays où nul de naît ou meurt ."



 288

學習生活

 捲曲
如果合適
軟沙的想法 .

恐慌
傍晚
疲憊的氣味 .

爬溝
靈巧的諫言之手
無所不在的未完成情況 .

滑動門匹配
在門口
草原之歌編織抱怨 .

收集的污垢
良好的稱重和牢不可破的二重奏
手臂伸出 .

凌亂的頭髮
不和諧的擬像
喚醒流浪者 .

不要撕
灌木狀的屍體
這可能是你的童年 .

小步舞曲
根據信號量
和我的皮膚一樣 .

包裹在雙色墨水中
迷失靈魂的浪漫
最後看看 .

熱氣
白熾燈的造物主
到超弦的無限歌聲 .

師父說話了
滋補仁慈
在大教堂廣場上 .

" 讓我們與生活相連
在神秘本身
流動將我們聚集在一起的啟蒙 .

讓我們成為方式
強迫接受
在 tocsin 的時間 .

讓我們成為投降者
至高無上的真理
我們是影子的乘客 .

讓我們脫掉夾克的翻領
贏得的魅力
在不協調的十字路口 .

讓我們成為膨脹和印章
海上旅行
打算餵 .

不要拒絕陌生人
痛苦的扼殺
我們的時代一開始就在拐彎 .

讓我們在鵝卵石下尋找
沙時間線
永遠的幸福 .

讓我們來學習, 理解,
我們走吧, 讓我們一起建造
事物的意義和價值 .

讓我們打開
在幸福的海浪中
到放手的世界 ."



287

發出最親密的

 發出最貼心的
捕捉最深的感受
戀愛
自我和小我 .

乳房拉
讓牛奶上升
連接整個世界
擁有無限 .

潛入火球
在張開的喉嚨裡
用穩定的手
成為隱藏的眩暈 .

不再陷入幻覺
不再是一個 "分開"
不再是盲目
不要害怕 .

遠離人跡罕至的地方
讓我們提升空中便利性
出於無知和個人主義
讓我們做自己的主人 .



286

Il vint sans mot dire

 在所有合法性
他一言不發地來了
在最甜蜜的時刻
dialoguer de l'astucieux charpentier
paré de sa colombe .

Mon âme en exaltation
和解行為中的調解
répand sur la tourbe des moissons noyées
假設的面紗
這種承諾承認了恐懼 .

散佈所有肉體
je m'enquis d'une rivière souterraine jaillissant à l'air libre
œuvre de joie hors le cloaque du monde létal
沉思修剪
編織心靈的金色皺紋 .

別哭
成為甜蜜的轉向
在冬鷦鷯之歌之間
和放在風鈴上的露珠
我美麗的短暫
de l'éphéméride quotidien.


285

磨料的赫斯

 磨料的赫斯  
 Coupa court au crâne pelé .  
 Puis agrippé au mur   
 Pétrifia les ressources migratrices .  

 斑駁的金色  
 elle enfreignit la règle  
 保持丙烯酸霜  
 只有幾個神職人員的樹樁 . 
 
 Nous ne pouvions rester là  
 也 ,   
 瞳孔散大 ,  
 nous approchâmes de la jugulaire  
 掛花粉  
 des stèles coopérant  
 翻滾  
 朝向狂野之夜的紫色  
 du couteau d'Abraham .  

 Flanqués de notre armada  
 碰巧起源的礦石  
 從火熱的泉水中提取  
 de nos vitrifications .  

 哦閃耀 !  
 在你的蹄下仍然是遺忘的干燥  
 在夜晚的皮毛下 , 蒼白的一天  
 在你的唇下 , l'無與倫比的精神  
 在你的筆下 , 約翰花蕾  
 在燒焦的礦物下 , 未來出現了  
 在去殼漿果下 , 呼吸的建築師 .  

 我的眼淚 !  
 cette plaie où refléter nos visages   
 這鐘聲  
 讓人想起柴堆的煙  
 d'une cosmogonie du temps passé .  

 我們的未來 ,  
 表觀樹脂  
 解決表皮的皺紋  
 雙人舞   
 在彩虹地平線上  
 像子彈穿透絕對   
 我們的跨越  
 這個謎  
 où se fondre dans la vision . 


 
 284