
Torrent et chants d'oiseaux
l'œillet du poète est offert
au vent des sommets
point d'immortalité.
Les nuages font de l'ombre
pleins et déliés
vers cette montée de Lacombe
où les pierres sont levées.
Le petit doigt sur la couture du pantalon
pas de bandonéon à l'arrivée
pour peu que le souvenir envenime
d'un pas de deux le calme de ces lieux.
Un papillon sur le pouce
pompe la crème solaire
de Claudie à Pascale
le fruit se déguste à midi.
L'arrêt se prolonge
les chèvres à la longe
une mouche sur la page blanche
pas loin des Roranches
le bâton pour la descente
un quarteron d'aigles
planants en beauté
un jour de juillet.
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