L’éducation des adultes .
Vivre dans le présent .
Apprivoiser la mort .
Regarder d’en haut .
Etre créateur de cultures .
Vivre en conscience le processus de connaissance : perception – sensation – pensée (image, idée) – attachement – reproduction ; aboutissant au plaisir ou à la frustration donc à la souffrance, d’où la nécessité d’un travail sur la souffrance .
Exercer la “vision pénétrante”, perception instantanée de ce qui est .
Se situer dans la joie d’être au monde, dans la ” dialogique ” entre les savoirs pluriels et la connaissance expérientielle de soi, une dialogique sans fin, sans prévoir le but et les aléas .
Contrer le repli sur soi .
Etre dans un juste rapport au cosmos .
Etre citoyen du monde .
Etre sage, régler sa manière de penser, être au service des autres, être une partie du monde .
Regarder le monde comme si on le voyait pour la première fois .
Etre dans une attitude de non-savoir .
Savoir que la philosophie s’efface devant l’activité de philosopher .
Porter un regard lucide sur la nature de la pensée .
Faire naître chez les autres le ” penser par soi-même ” .
Etre dans le dialogue et l’ajustement créateur à l’autre .
Etre le dépositaire de toute la réflexion qui s’est faite dans le passé .
Etre conscient, cohérent et rationnel .
Etre humble devant ce qui se dit ou s’écrit .
Devant le langage se demander ce qu’il veut dire, ce qu’il doit dire et ce qu’il peut dire .
Etre tolérant et défendre la liberté de penser .
Pénétrer le sentiment océanique en se comportant tel René Char pour qui : ” A chaque effondrement des preuves le poète répond par une salve d’avenir ” .
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