Aimé de toi Ko e foʻimoa ʻo e ʻati La pierre Le caillou Pondu là Entre les Êtres et les Choses Embrassant la diversité des pas En refusant toute excentricité.
Paysage de fleurs et d’oiseaux Dernier éclat de la mousse Souffle de la source Élevant le nuage des humeurs En variations subtiles Jusqu’aux confins d’un murmure.
Forme puisée Propice à l’incitation Du haut des murs de Babylone Ouvert de toutes ses fenêtres Vol des grues par nuit de lune Adouci au loin Par l’émergence des phrases isolées La trame du vivre ensemble Au cœur de l’homme.
Palmeraie Aux jeux phoniques délicats Élaborant symphonie langagière Cordes vibrantes Pure résonance D’un regard qui sait voir Œil scrutant le paysage Imprégné de substances Appuyant la dilatation de la coquille De pulsions saccadées Signant de son sang Le suprême aboutissement De la rotondité.
Circularité inextricable Rehausse des désirs informulés La vision de l’infini Vibration sobre et élégante D’une plasticité énamourée Aux interférences complexifiées Que le mystère adombre Au sortir de l’errance Ombre offerte Comme carénage d’un cercle Propulsant hors toutes Les notes manuscrites De la confession orale.
Embrasse l’un Cultive l’autre Brume des désirs Le tapotis des doigts S’adonne à l’universelle présence D’un balancement prolongé De traces non traces Sur le visage sage.
La bête est creuse La montagne déserte Personne n’est en vue L’écho des voix Somme d’arrimer le socle Aux cornes du cerf de circonstance.
Refuge des oubliés Inaugurant Le plan céleste-terrestre Par la visée de sélection De l’ordre vécu et rêvé D’un déploiement d’ailes Aux confins visibles et invisibles De la beauté Répandue irrévérencieusement Zeste des fruits mûrs Le déjà-là De la levée inaugurale Du bâton de plumes Sous le regard vif et profond De celui qui De celui quoi De celui qui pour quoi Mêle argile et eau Au service de qui vit.